Bonjour olivier pour un jeune âge l’analyse est excellente.
naturellement notre président n’est pas sociologiquement un homme du « peuple » dans sa connotation d’homme de labeur. il a fait un choix stratégique sur la base du désir exprimé par les français dans une enquête CCA, 1999.
en bref :"Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques. Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen. Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains". ceci indique ceci indique clairement certain comportement du ministre de l’intérieur proche des préoccupations des français et la confirmation d’un capitalisme d’entreprise du président devant le MEDF.
Quand on a eu connaissance de cette enquête, les choix depuis 2002, et même avant, deviennent plus clair. Un sociologue Gérard Mermet à qualifié cette tendance « d’égologie », tu es pardonnable tu n’avais que dix huit ans.
Hier à la suite de l’intervention du président j’ai rédigé à chaud un article pour agoravox, je te le joins ci-dessous.
A l’instant se termine l’intervention du président de la république. Une excellente prestation destinée à la population française, je dirais sans être péjoratif populiste. Il reste conforme aux axes qui sont les siens jouer sur l’affect pour essayer de paraitre parler vrai.
Sont objectif est tenu, s’il était possible de sonder à l’instant les auditeurs il atteindrait des sommets.
Pourtant ce fut un monologue très certainement préparé avec application, il ne s’agit pas en cela de lui en faire le reproche, la démarche est totalement louable. Il ne s’agit pas de lui reprocher de vouloir paraitre foncièrement juste est honnête puisqu’il s’adresse en direct à la télévision, qui aurait une démarche différente ?
On a entendu le président Chirac déclarer son amour aux français il n’y a pas si longtemps.
Peut-on lui reprocher de faire humble de vouloir ressembler à monsieur tout le monde sans tenu et tenue ostentatoire à laquelle nous ont accoutumé ses prédécesseurs.
C’est un jeu, celui qu’il a choisi parce qu’il sait que les français depuis longtemps veulent un président proche d’eux pour s’occuper d’eux, presque à titre personnel. A mon sens il a réussi sa représentation.
Naturellement cela ne trompera pas les habitués de la politique, mais ce n’est pas eux qui étaient ciblés.
Naturellement les habitués savent que pour arriver dans ce milieu il faut être un requin, mais une fois que l’on est élu on peut paraitre n’être qu’un homme de conviction, un président de tous les français, qui plus est ouvert à l’opposition.
Enfin sous réserve qu’elle ne soit pas de l’extrême, qu’elle soit blanc bonnet.
Si j’avais une note à donner sur la prestation j’inclinerai bien pour un 9 sur 10 car tout est perfectible.
La question qui m a interpelé durant sa prestation étai de savoir à quoi servait Chabot et D’Arvor, meubler peut-être, car la pièce se distinguer par son austérité.
Même là la note était juste, être simple exige de ne pas se vautrer dans les lustre de l’Élysée. De même on ne peut pas demander des efforts à la population et se monter dépensier.
Je disais donc de quelle utilité furent ces deux journalistes. Je n’aime pas Chabot pour raison personnelle qui n’a pas à intervenir dans mon appréciation, mais comme j’apprécie pour la même raison D’Arvor, je me sens donc les coudées franches pour dire qu’il furent les valets d’un faire valoir présidentiel qui n’apportera aucun crédit au métier de journaliste qu’ils représentent.
Mais à toute fin, s’ils sont Sarkosyste alors ils ont eu raison de participer au succès de leur ami.
Bien entendu leurs niaiseries ne peuvent apporter aucune valeur technique aux dires du président qui bien évidemment n’en souhaitait pas, puisque sont intervention ne concernait pas les professionnels ni les milieux d’affaires, sauf à les rassurer sur la poursuite de la libéralisation du travail.
Dans ce domaine un certain nombre de contradictions apparaissent comme les diverses déclarations dans le temps entre la décriminalisation des entreprises et celle des importations.
Celle concernant la réalisation d’économie dans la fonction publique qui n’est qu’un transfert de dépense.
son appréciation sur la remise au travail de la FP et sa rétribution au mérite sont relativement désobligeantes pour le personnel de la fonction publique, car il semble confirmer la rancoeur populaire à son encontre.
Le citoyen n’imagine pas que lorsqu’il s’adressera à un agent de la fonction publique, il ne sera plus un citoyen réclament un service, mais un quota à traiter dans un laps de temps imparti.
j’ai noté la confusion en parlant de l’impôt pour le versement des Assedic alors que se sont des cotisations salariales.
La défiscalisation des heures supplémentaires, ne signifie qu’un transfert de consommation, au lieu que ce soit l’Etat qui consomme l’impôt en le retournant dans les ressources des entreprises, se sera directement le salarié mais dans d’autres entreprises puisque leur consommation sont différentes.
Sur la croissance.
Pour développer la croissance il faut plus de production de richesse donc plus de création de biens, ce qui s’oppose à l’éventuelle à la grande innovation (puisqu’il n’a rien indiqué) en matière d’écologie.
Il faut également plus de masses financières qui circulent, il a indiqué la baisse des taux par la BCE, sauf que ce n’est pas le pouvoir politique qui le décide, mais le pouvoir économique qu’il soutient.
Pour cela il faudrait sortir de l’Europe.
Sur le travail.
Pour travailler plus il ne s’agit pas de faire un transfert de personnel c’est-à-dire au lieu d’embaucher un salarié de plus répartir le travail correspondant en HS, mais de faire face à une demande de biens ou de services qui en découlent, sous réserve que l’entrepreneur ait des consommateurs prêts à lui acheter ses produits avec un accroissement du pouvoir d’achat, mais non pas un transfert de capacité d’achat, ou une évasion vers la consommation extérieure.
Bien que dans le PNB, si ce sont des groupes ou entreprises nationales on retrouve cette évasion, mais pas dans le PIB qui sert de référence.
Ce ne sont que quelques exemples découlant des sujets économiques abordés par le président qui non de valeur que pour indiquer ce par quoi j’avais commencé, que son intervention était essentiellement populiste mais surtout que l’Etat aura un rôle minimum et surtout pas celui de solidarité envers les laissés pour compte de cette économie de marché qui ne peut rendre tous, riche, sinon la compétition n’aurait plus d’objet.
Et ces malchanceux sont coupables d’assistanat, un discourt plaisant mais constructeur de misère.
Son intervention sur les spéculateurs doit les faire sourire il n’a aucun pouvoir sur ceux-ci, ils font partis du système qu’il défend et sans le savoir beaucoup de français en sont par l’intermédiaire des portefeuilles d’actions qu’ils ont.
il se dit favorable à un capitalisme d’entreprise, c’est cela qui existait au XIX siècle et ça nous a fabriqué trois guerres et le bolchévisme.
C’est ce que je m’accorde à faire comme observation sur des sujets que je connais bien, j’ai terminé par une carricature car je ne veux pas souhaiter sa réussite.
Souvent je me suis dans le temps accroché avec des amis quand je leur disais souhaiter que le président réussisse, ou que le gouvernement réussisse, cela même si je n’en étais pas partisan.
Mais cette fois si non car à mes oreilles sont intervention sonne aussi faux qu’il a été excellent de vérité. La politique ce n’est pas jouer avec l’affection de la population pour servir d’autres intérêts qu’elle.
Mais peut-être suis-je d’un autre temps.
cordialement.
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