Bonjour Frédéric Alexandre.
Attali n’est pas le premier venu, l’on peut avoir des commentaires désobligeant à son encontre suivant ses convictions cela n’ôte rien à ces capacités.
Ne pas partager des convictions, des orientations, n’impose pas de jeter le discrédit sur des personnes qui sont l’élite de notre société, formé par nos impôts dans des écoles, universités et de grandes école pour mettre, dans le cadre de l’intérêt individuel qu’ils y trouvent, leurs aptitudes au service de la société, que ce soit en dirigeant des entreprises, servant l’administration ou en suivant une carrières politique.
Cela n’empêche personne de critiquer le bien fondé de leurs analyses, car appartenir à l’élite ne donne pas le blanc seing d’une quelconque vérité, mais je ne souscris jamais aux dénigrements ambiants que je lis dans des commentaires quand ils se veulent méprisant pour les personnes.
Outre le respect auquel peut prétendre chacun, cette tendance, qui repose sur des faits observables, n’est pas le reflet de la réalité des tâches et travaux que réalisent toute cette élite.
A terme cela concours à une déstabilisation de structures efficientes mise en place après la guerre pour assurer la stabilité économique et la paix.
Rien n’étant parfais, il faut attribuer les effets aux causes.
Depuis trente années que nous changeons d’hommes politiques, et de succession d’élites (car tous ceux qui partent sont remplacés par ceux qui sortent des écoles au minimum)nous n’en restons pas moins dans le même schéma socio économique dont je parle plus bas.
Alors à ce titre la clairvoyance et le comportement individuel de chacun d’entre nous dans l’analyse des choix qu’on lui soumet et de l’intérêt qu’il apporte aux affaires économiques et publiques contribue bien plus largement aux maux dont l’on se plaint que l’incompétence avérées et accidentelles de quelques élites.
(exemple l’affaire EADS n’est rien comparé à l’exploit structurel humain et technologique de A480, alors qu’est-ce qui nous gratte pour ne parler que des boursicoteurs). Ce ne sont pas leur condamnation qui nous sortirons des difficulté puisque l’on conserve le système qui les génères.
il me parait donc saugrenu, d’imaginer qu’ATTALI soit ignorant de ce que tu as écrit, il doit même le connaitre sur le bout des doigt.
Ce qui m’a surpris fut de voir Attali accepter de faire parti de cette commission. D’autant plus que ce projet n’est qu’une attrape « couillon » ; que les français si laisse prendre je comprends cela pour deux raisons.
L’une, s’ils ont voté pour le président en place c’est qu’ils y accordent du crédit et partant de là ils ne s’interrogent pas et avalisent tout ce qu’ils dit et fait en toute conviction, logique.
L’autre est que les théories économiques ne sont connu que des initiés, alors qu’au français la plus part du temps on lui offre un ersatz comparatif, celui de son économie familiale.
Aller chercher la croissance afin d’assurer le plein emploi et une bonne idée sous réserve que ce ne soit pas seulement un transfert d’emploi.
Donc l’idée maîtresse que tu fustiges et à terme un transfert d’emploi des petits commerçant et des producteurs asphyxiés vers la grande distribution passant ainsi d’un statut d’artisan ou producteur à celui de salarié (il n’y a rien de dégradant en soi bien sur).
Mais le mécanisme qui risque de s’enclencher est une régression, du au fait que toutes les productions misent ainsi en concurrence libre, vers le moindre coût de leurs productions (je joue le jeu) exigeront soit une réduction des charges massives de solidarités et chacun se recouvrira par les assurances avec la supposé augmentation du pouvoir d’achat, ce qui ne changera rien au pot global si ce n’est d’avoir transférer des masses financière d’un secteur non concurrentiel vers un secteur ouvert aux investisseurs.
Soit les produits à bas pris venant de l’extérieur, comme ceux IKEA par exemple, s’accroîtront (ce qui n’entraine pas un déséquilibre systématique du commerce extérieur)et si ce sont ces produits qui font l’objet d’une concurrence, je ne crois pas les grands groupes de la distribution être assez sot pour se tarir une poule aux œufs d’or.
Ceci dit, il je vais seulement rappeler qu’il n’y a aucune économie libre, ni même de liberté d’entreprendre nous véhiculons des chimères.
Toutes les économies occidentales sont organisées autour d’un système organisation capitaliste, même si la production de bien n’en est plus sa source de profit essentielle et que nous le qualifions de post capitalisme, je n’ai plus entête le nouveau nom lié aux développements des nouvelles technologies. (globalement chaque fois que l’organisation capitaliste réalise son profit sur de nouveaux produits, il y a toujours des élites,(critique) pour nous faire croire que l’on est dans une nouvelle organisation).
Toute l’activité de production est régulée par la comptabilisation de nos échanges qui fixent un cadre auquel tout le monde se tient, et les lois dessinent la toile commerciale de fond.
La déclaration du président concernant la décriminalisation des milieux d’affaires été une indication, maintenant la commission propose de dérèglementer en abrogeant certaines lois, sont des indicateurs de tandence.
ils indiquee qu’allez chercher la croissance serait la dérégulation économique, le capitalisme sauvage, j’exagère car le pouvoir appartient à ceux qui émettent de la monnaie, c’est-à-dire la bourse et les banques, bref c’est la liberté de dépendre d’autrui.
En économie la liberté s’entend naturellement vis-à-vis de l’état, comme au XVIIIe siècle du roi. Mais ce n’est pas faire ce que l’on veut à laquelle nous pensons toujours, ceci s’appelle la liberté arbitraire, elle n’existe que quand l’on est seul.
Le président est loin d’être un sot il l’a démontré en préparant sa revanche politique de longue haleine place après place. Aussi je ne crois pas un seul instant à la réalité de sont thème d’aller chercher la croissance mais plutôt à sa volonté de revenir comme il la dit devant le MDEF, au capitalisme d’entreprise, tout un programme.
Alors ce que pondra la commission servira de prétexte pour aller dans les voies tracées par le MEDEF.
Notre niveau de vie est certes un handicap dans la lutte commerciale internationale, pardon dans la mondialisation c’est plus moderne, soit !
Alors entreprenons avec toutes les élite et le peuple une « croisade » pour que les états qui importent chez nous développent chez eux le niveau de vie de leur citoyens, plus que l’économie équitable, une charte internationale (je joue toujours le jeu car notre futur se fera dans la décroissance sélective).
L’élite de 1789 à bien de longue lutte exporté les droits de l’homme.
Il y a là un défit pour tout ceux qui disent participer aux développements de la croissance (les tenant du capitalisme) par la soit disant loi du marché dans une économie libre parce que leurs opposants par des luttes leur ont arraché dans la souffrance leur niveau de vie sur lequel ils se sont enrichi, ce que je ne leur reproche pas d’ailleurs. Même si je pourrai expliquer en quoi ils empêche les « pauvres » de s’en sortir favorisant ainsi l’immigration dont certains en se trompant d’effets en font la cause.
Ce que je leur reproche c’est de faire croire que sans une opposition forte le capitalisme peut faire le bonheur de ceux qu’il exploite. Nous avons l’histoire du contraire et penser que revenir vers ces conditions va apporter de la croissance dans un occident vieillissant sans chercher d’autres sources de richesses immatérielles, c’est mettre en place les éléments d’une déconvenue, comme tu en as bien expliqué un processus.
merci pour ton article.
Cordialement.
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