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ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2007 02:02

Bonjour la taverne.

Je n’ai pas lu l’étude de james Watson mais ce qu’il y a de fantastique avec a génétique c’est que beaucoup croient que c’est une découverte d’avoir compris que tout notre être physique est psychique et tout ce qui en découle en est le produit.

Et plus notre société à peur plus on va vers la stupidité en voulant trouver ce qui nous rassure. A la génétique nous pouvons tout lui faire dire même que l’on est con. Si nous recherchons le gène qui sert à la construction des parties cérébrale ou se construit par l’information de nos émotions la notion de connerie nous pourrons dire que la connerie est génétique.

Beaucoup de tests psychotechniques existent pour mesurer seulement une intelligence culturelle donnée. Ce qui est plus certain est que chacun d’entre-nous est singulier est comporte donc des spécifications qui le différencie. Sérier ces différences par familles de grands traits fait peut-être des ethnies, mais pas de races au sens ou certaine d’entre elles seraient inférieures à d’autres. Maintenant nous pourrions parler de race au sein de l’espèce humaine pour caractériser le leucoderme, le mélanoderme et le xanthoderme, mais seulement sur un fondement visuel qui exclue une généralisation du métissage et assure de ce seul fait la stupidité de la notion de race, qui ne trouve pas ses fondements en génétique mais dans l’ostracisme humain qui lui est génétique, puisqu’il s’agit d’une variante de la faculté de s’opposer pour tenir l’autre à l’écart en vue d’exercer son égo.

Une certitude est que la vitesse de transmission neuronale n’est pas la même pour tout le monde, ainsi donc des neurones transmettent leur information plus rapidement chez les uns ou les autres, il en découle forcément des différences.

Si nous n’avons aucune idée certaine de la capacité du stock d’informations de notre cerveau, nous découvrons par les sciences neurologiques quels sont les influx nerveux qui guident nos neurones pour aller se connecter à la source de l’information sensorielle ou cognitive que nous désirons utiliser, et les relations biologiques qui développent la pensée . Ce que nous savons aussi c’est que nous ne pouvons lui demander de traiter les informations plus vite que les capacités de circulation de son l’influx nerveux, le VTN (la vitesse de transmission nerveuse dans le cerveau). Le professeur Athur R. Jansen, psychologue à l’université de Californie (Berkeley) et humaine Reed, professeur de zoologie à l’université de Toronto, et chercheur canadien, réalisèrent une étude sur 147 étudiants pour mesurer la vitesse de transmission de l’information visuelle jusqu’à l’instant où les neurones sollicités deviennent actifs. Ils déterminèrent ainsi une vitesse de transmission neuronale entre 1,75 m/s et 2,22 m/s (mètre par seconde). Le VTN fut ensuite comparé aux quotients intellectuels des étudiants. De cette corrélation ils définirent que le quotient intellectuel variait en fonction des divers groupes d’étudiants, et en conclurent qu’un gain d’une vitesse de transmission neuronale de 0,05 m/s correspondait à un point de QI en plus . Naturellement il y a des exceptions qui confirment la règle, telles des personnes dotées ni de QI exceptionnel ou de VTN extraordinaire qui effectuent des calculs mentaux prodigieux, mais cette étude a mis en évidence qu’il y a d’autres corrélations d’ordre physiologique (le métabolisme, la circulation sanguine, ou l’efficacité, la dégradation des neurotransmetteurs, et l’environnement social) qui déterminent notre intelligence. Ainsi, il est acquis que notre intelligence repose sur plusieurs paramètres soumis à des facteurs tant innés que culturel (acquis). Également Jean Delacour dans la conclusion de son essai, Conscience et cerveau, écrit page 293 : « La neurobiologie montre aussi que, si l’on considère l’ensemble des niveaux d’organisation et non pas ceux correspondant aux représentations, les fonctionnements inconscients sont bien plus nombreux que les fonctionnements conscients. Ceux-ci n’ont de corrélats cérébraux spécifiques qu’à des niveaux d’organisation et en raison de leur intermittence, de leur faible capacité et de leur lenteur relative, ne traitent qu’une petite partie de l’information utilisée par l’organisme. Cette asymétrie n’a pas de cause mystérieuse ; elle s’explique aisément par le fait que l’état conscient a un coût énergétique élevé et n’est utile que pour certains fonctionnements de l’organisme ; la lenteur, la faible capacité de ses processus peuvent même être un inconvénient. Cela ne signifie nullement que la conscience est un épiphénomène, une « phosphorescence » inutile sur la mer de l’inconscient ».

Il y a bien long temps que j’ai renoncé à en chercher la définition de l’intelligence, même s’il m’arrive de sollicité notre intelligence, en définitive je ne sais pas de quoi je parle, si ce n’est que je désire que les autres ajoutent à leurs données toutes les miennes pour qu’ils puissent partager ou comprendre mon point de vu, ou celui d’un autre, ou d’une situation donné.

Il me semble donc que l’intelligence viennent d’une accumulation de connaissances certes, mais pas seulement si l’on n’y ajoute pas l’analyse a posteriori du système émotionnel auquel elle vont donner une traduction pour ajuster son comportement face à une situation. Et encore j’en doute, car nous savons que nous pourrissons la planète de nos déchets que nous ré ingurgitons, avons nous l’intelligence d’arrêter !! Si notre intelligence était génétique nous cesserions de manière déterminée.

Avoir des différenciations que nous transmettons se vérifie, très certainement aussi les facultés intellectuelles, mais faire un éventuel constat sur des populations occupant des territoires différents selon la couleur soulève un certains nombres de difficultés qui sont de l’obligation de tenir compte de la manière dont l’on considère que s’exprime l’intelligence suivant les régions. Car si nous savons que la mélanine donne les couleurs nous ne savons pas ce qui donne l’intelligence.

L’humain est ainsi fait, que celui qui vit dans son biotope où il n’a pas à se couvrir, à travailler pour se nourrir, bâtir pour s’abriter, son organisme ne sollicitera pas de fait ces d’autres aptitudes puisqu’il n’en a pas l’utilité.

Pour autant il n’en aura pas une intelligence inférieure à ceux qui pour survivre dans des régions inhospitalières ont du y faire appel. Ne pas avoir compris cela a conduit à bons nombres d’erreurs dont certaines n’ont pas été que de jugement.

Sans faire de procès d’intention à ce monsieur Watson, l’on ne choisi pas non plus une pareille étude sans au minimum une conception d’inégalité génétique de fait entre blanc et noir.

Le terme d’eugénisme a été employé pour la première fois par le physiologiste britannique Francis Galton (1822-1911). Il le définissait comme l’étude des facteurs socialement contrôlables qui peuvent élever ou abaisser les qualités raciales des générations futures, aussi bien physiquement que mentalement. Galton ne disposait pas alors des connaissances qui sont les nôtres aujourd’hui sur la génétique, et s’appuyait sur des connaissances biologiques suffisamment précises. Le fruit de ses travaux trouva leurs applications légales et réglementaires qui relevaient du scandale pur et simple en imposant, au nom d’une fausse science des mesures radicales de castrations et de stérilisations à des êtres sans défenses Ces dans ce cadre que ces pratiques servirent de référence aux idéologies racistes, dans la voie des travaux de Linné (1707-1778) et de Buffon (1707-1788), poursuivie par Gobineau (1816-1882). A la fin du XIX ième siècle, l’Europe cultivée est convaincue que le genre Humain se partage en races inférieures et en races supérieures.

Soyez assuré d’une chose c’est que nous ne sommes pas à l’abri de cela, l’histoire nous indique qu’a tors ou raison certains cherchent quelles différences significatives peuvent prédominer chez les uns ou les autres de nature à améliorer la condition humaine. Mais l’usage que nous en faisons lui n’est pas toujours dans ce sens, et il n’y a pas longtemps encore notre président ne disait-il pas que la pédophilie était génétique. Ce qui certes plaisait aux citoyens lambda qui y voyaient là le moyen de mettre un terme à ces perversions, mais qui a fait se lever un tollé chez les scientifiques devant l’affirmation néfaste d’une telle inexactitude pour rester courtois.

Ton article fait un peu procès d’intention mais il y a une interrogation qui se justifie. Au pire si c’était le cas en quoi cela serait gênant de considérer que dans notre espèce humaine nous ne sommes pas tous génétiquement égaux sur de grands traits. Ce qui est gênant c’est quand ceux qui sont ou se pense au dessus des autres s’érigent en maître de la destiné des ces derniers.

Mais avons-nous besoins de cela ?

Cordialement.


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