Pour ma part, je ne vois aucune raison pour limiter le nombre de mandats. Si le peuple est satisfait d’un dirigeant, pourquoi l’obliger à changer ?
De plus, j’aimerai rappeler que la limitation à 2 mandats aux USA a été mise en place par les républicains après les mandats successifs de Roosevelt, qui furent pourtant loin d’être catastrophiques. De quoi avaient-ils peur, ces braves Républicains ? Pensaient-ils qu’un président démocrate populaire a plus de chances d’exister qu’un président Républicain populaire, leur barrant ainsi la route plus souvent qu’à leur tour ?
D’ailleurs, il me semble bien que si cette règle n’existait pas, Bill Clinton aurait été réélu au moins une fois de plus, et je pense exprimer plus qu’une opinion en affirmant que tout le monde s’en porterait beaucoup mieux !
Très franchement, votre charge contre Chavez est de mauvaise foi, et vos analogies demande un effort d’imagination au-dessus de mes moyens cognitifs, peut-être trop limités.
Je vous site : « Là aussi, les droits de l’opposition semblent bafoués et l’autocratisme reconnu, voire revendiqué. »
Drôle d’autocratisme « reconnu » et « revendiqué » (par qui, d’ailleurs ?), qui soumet une réforme de la constitution à un référendum ! J’aimerai quand même bien qu’on use du même procédé à notre égard dans notre belle démocratie (suivez mon regard)... Et les droits de l’opposition « semblent » tellement bafoués que Chavez l’a perdu, son référendum !
« Il est bien sûr obligé d’accepter ce verdict des urnes (comme Pinochet avait accepté le résultat du référendum du 5 octobre 1988 en renonçant à prolonger son mandat à la tête du Chili) »...
Alors, il faudrait savoir ! Si c’est un autocrate « reconnu », je ne vois pas ce qui l’oblige à accepter quoi que ce soit ! Et le parallèle avec Pinochet est pour le moins étrange !
J’avoue y perdre mon latin ! C’est un peu facile de faire un parallèle entre Pinochet et Chavez, parce qu’ils sont latino-américains et qu’ils ont organisé des référendums ! Vous poussez tellement loin le bouchon qu’en comparant ces deux personnages et les situations, le ridicule de votre analogie saute aux yeux (il est vrai que l’analogies un peu (très) rapide est un procédé rhétorique très à la mode ces temps-ci). Je n’épiloguerai donc pas...
Pour revenir au sujet, la limitation du nombre de mandats est administrative, donc clairement anti-démocratique. Je sais bien que c’est une opinion à contre courant, mais c’est la mienne et je la partage...
Si l’on veut améliorer notre démocratie, une interdiction totale et absolue du cumule des mandats (complètement aberrante et injustifiable à tout les points de vue), me semble non seulement beaucoup plus appropriée, mais en plus terriblement plus urgente, que de chercher à les limiter... et franchement, au risque de me répéter, au nom de quoi limiterait-on le nombre de mandats ? Aurait-on peur de la popularité « excessive » des dirigeants qui améliorent vraiment le sort des populations ?
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