A mon humble et très amateur avis, les lois diverses et variées qui tendent à limiter la diffusion des oeuvres numériques relèvent d’un combat d’arrière garde : les industriels de la distribution ont d’ores et déjà perdu la guerre du numérique face aux contenus dits "libres" et à la diffusion instantanée des oeuvres.
Je vois un parallèle frappant entre les tentatives actuelles de freiner et contrôler le monde du numérique (pour des raisons financière) et les tentatives passées de freiner et contrôler l’imprimerie à la Renaissance (pour des raisons théologiques).
Dans les deux cas, le fondement de l’action est de conserver un pouvoir (celui de contrôler les masses, celui de l’argent, c’est du pareil au même), et dans les deux cas, la partie est perdue d’avance pour les censeurs : personne n’a jamais pu arrêter une innovation qui permette une émancipation de l’humain à travers la créativité, la culture, la philosophie. Et c’est tant mieux. Comme le disait Hugo, rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. La révolution numérique est de ces réalisations intangibles dont l’heure est venue. C’est tout.
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