En réponse à :
Il s’agit ici non pas de ficher les délinquants, mais des citoyens qui prennent part, soit par les syndicats, soit les partis politiques, soit des associations, à la vie publique. Ce ne sont en rien des délinquants.
Qu’ils soient fichés, c’est déjà le cas par les renseignements généraux. Rien de nouveau donc.
Par contre, ce qui est inquiétant, c’est le rapprochement entre les services intérieurs et extérieurs, comme si l’ennemi était dans nos frontières, comme si les citoyens pouvaient l’être, dès lors qu’ils s’occupent de politique.
Autre chose inquétante, c’est le terme de "comportement", ainsi que les extensions possibles.
En dehors du risque totalitaire, plus proche de Pinochet, ou de l’Argentine de la dictature (libéralisme économique et dictature militaro-policière) que du nazisme proprement dit, j’y vois un apprentissage à la Pasqua (Hauts-de Seine, quand tu nous tiens !) sur la vie de ceux qui bougent.
Le but : Chercher les petits défauts, vices cachés, etc. de ses adversaires, ou de personnes pouvant être dérangeantes, pour à l’occasion ressortir les dossiers ?
Une manière de faire taire les vindicatifs.
Une atteinte certaine à la démocratie, incidieuse, voilée, mais bien plus efficace que de mettre les gens en prison : faire taire.
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