@Canine,
A force de simplifier, on en oublie des éléments clés.
Dans cet engrenage, l’inflation n’est pas à négliger, et ce pour deux raisons :
- Dans le passé, l’inflation entre 1975 et 1985 a été telle qu’à elle seule, elle a financé la moitié de l’accession à la propriété de ceux qui se sont endettés juste avant (il n’y avait que des taux fixes à l’époque).
- La crise actuelle risque de déraper. Elle est limitée pour l’instant aux actifs "virtuels" (actions, fonds, titres en tout genres), et fait le malheur des banquiers et des spéculateurs, pas celui de "l’homme de la rue". Cette situation risque de changer si la crise a pour conséquence une dévalorisation des monnaies. Cette dévalorisation est d’autant plus probable que les banques centrales injectent d’énorme montants de liquidité, aggravant l’endettement des pays. Comme personne ne va payer pour ça, il n’y aura que l’inflation pour résorber ces gouffres. Et je ne parle même pas de ce qui pourrait ce passer, si les détenteurs de dollars en Asie décidaient dans un vent de panique de les remettre en circulation.
Si donc la crise financière devient crise monétaire, le schéma simplifié exposé ci-dessus n’est plus valable, du moins pour ceux qui ont emprunté à taux fixe ou plafonné.
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