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janequin 19 novembre 2008 14:26

Le terme "catalysé" me paraît assez bien décrire ma pensée. Mais loin de moi l’idée de nier la présence d’un virus. L’extension des propriétés des cellules immunitaires à libérer des particules infectieuses à le formation de virus n’ interdit pas à ces particules de pouvoir être propagées à l’extérieur de la cellule, voire de l’hôte lui-même, et de provoquer le même effet chez un hôte différent.

Cependant, chaque virus correspondrait, selon moi, à un mode réactionnel caractéristique de diverses conditions extérieures à l’hôte, mode réactionnel évoluant souvent à bas bruit et nécessaire à la vie de la cellule. Ces virus pourraient d’ailleurs être présents en très faible quantité dans les cellules d’un individu sain.
Il suffit d’un dérèglement physicochimique capable d’interférer avec ce processus normal pour qu’apparaisse le caractère infectieux et malin.

Cette video prétend montrer un bactériophage détruisant une bactérie sous la forme d’un insecte. Il s’agit bien là d’une vision anthropomorphique de la réalité.Les "pattes" du bactériophage sont en réalité des chaînes protéiques dont l’extrémité est chimiquement attirée (par liaison H par exemple) par certains acide aminés de la membrane cellulaire. Tout ceci repose en fait sur l’existence d’interactions de Van des Waals ou de liaisons hydrogène entre les molécules qui forment le bactériophage et celles de la membrane. On peut aussi concevoir que le bactériophage présente des structures électrophiles, ou bien comporte des protéines synthétisant des oxydants, ce qui bien sûr fragilisera la membrane.

Le lichen est certes un parasite, mais un parasite qui fabrique de l’ATP à partir de ce qu’il extorque à l’être parasité. Il est donc bien vivant.

En ce qui concerne les "épidémes de grippe et de gastroentérites", il faut bien se souvenir que l’équilibre humoral et cellulaire sont atteints parce que des réactions chimiques (catlysées par des enzymes) qui se contrebalencent sont en équilibre cinétique à 37°. Il suffit d’une variation de la température - vers le bas par exemple - pour que les constantes de vitesse varient de manière à déséquilibrer le système entier. Il y aura ainsi surproduction de NO par exemple, par la NO synthase. Qui dit surproduction de NO dit augmentation des peroxynitrites, dit donc destruction cellulaire par apoptose, et le cycle de formation des virus est enclenché. Cycle qu’il faut rompre à tout prix, mais de quelle manière ?

Il suffit ensuite que d’autres circonstances extérieures interviennent - apport externe de NO par exemple - pour que la situation empire.

La médecine devrait plutôt s’évertuer à trouver une méthode qui remette à l’équilibre toutes ces réactions enzymatiques cellulaires, au lieu d’utiliser parfois, contre les bactéries par exemple, des substances qui elles-mêmes contribuent à ce déséquilibre - par exemple pas mal d’antibiotiques libèrent du NO, ce qui d’ailleurs permet une meilleure efficacité contre les bactéries, qui elles aussi sont détruites par les peroxynitrites.

Là encore, je pense qu’on a mis sur le dos de la stéréochimie des molécule ou celui de l’encombrement des groupement fonctionnel un effet positif qui pourrait être dû à tout autre chose, à savoir la nature chimique même des fonctions rajoutées - exemple de la céfixime qui est un éther d’oxime et qui est bien plus efficace que les anciennes céphalosporines.


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