L’enfoiré, la moitié de mon message a sauté :
Non, la vraie question est de savoir si nous voulons pouvoir nous comprendre d’un bout à l’autre de la terre, ou persister dans la barrière des langues et l’incommunicabilité. C’est d’ailleurs là-dessus que jouent les fabricants de matériel électronique, qui annoncent sans arrêt pour l’an prochain de fulgurants progrès dans les traducteurs de poche, cachant le fait que sans intelligence artificielle, la vraie traduction reste inaccessible aux machines, seul un mot à mot est possible, souvent pratique effectivement mais loin de la traduction réelle. Un exemple récent de ces effets d’annonce :
« La barrière de la langue japonaise supprimée grâce au téléphone mobile ? »
http://www.itrmanager.com/articles/86343/barriere-langue-japonaise-supprimee-grace-telephone-mobile.html
Cette pression des fabricants, l’énorme lobbying en faveur de l’anglais et l’effet boule de neige de la situation acquise, la volonté du français de rester une langue de grande diffusion derrière le costaud anglophone, la méconnaissance de beaucoup de gens sur le sujet, le conservatisme naturel à l’homme (sauf ados et amateurs d’adrénaline), le dogmatisme de certains milieux, l’hypocrisie des Eurocrates, l’autocensure des médias qui craignent de paraître anti-européens en traitant des problèmes linguistiques de l’UE, voilà en gros les nombreux et puissants freins à la progression de l’espéranto comme langue véhiculaire, àmha. Le plurilinguisme, oui, mais comment, lequel ?
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