Bonjour eddine
ton article rappelle toute les distorsions qu’il y a em matière de donnés fiables, mais elles ne remettent pas en cause la problématique qui surviendra ou plutôt ou plus tard. en 1999 je mettais lancé dans une estimation approximative bien sur concernant l’épuisement de nos minéraux en fonction de la consommation mondiale de l’époque.
Apprendre de simples informations sur de tels sujets ne peuvent suffire, et se limiter aux avis éclairés des scientifiques est se décharger de ses responsabilités.
Pour y faire face je doute que l’économie marchande, comme finalité en soi, soit suffisante. Si elle y a contribué en produisant les technologies nécessaires, elle exclut toutes les autres créations de richesse en dehors d’elle, et maintient par la violence de ses rapports économiques ce qui fonde nos craintes sur ces sujets.
Toutefois, si nous regardons l’économie marchande comme une étape sur une échelle de durée qui est celle de l’espèce, (en millions d’années), elle n’est plus qu’un passage obligé d’une « acculturation culturalisée »qui engendrera une nouvelle étape. Cela, sans faire de l’apocalyptique, ce qui n’est qu’une vue catastrophée de notre monde que je n’ai pas. Aujourd’hui, nos connaissances scientifiques nous permettent d’affirmer que tous les produits de base miniers s’épuiseront. Un jour il n’y aura plus de pétrole pour faire fonctionner des tracteurs, et il n’y aura plus de métal pour les fabriquer sur notre planète, même si nous organisons leur récupération car elle ne peut se faire à 100%. Dans 1000 ans 2000, 5000, je n’en sais rien, mais il n’est pas nécessaire d’être scientifique pour comprendre, que lorsque l’on a bu le contenu de son verre il ne reste plus rien dedans.
Imaginez que cela se produise brutalement aujourd’hui ! Il n’y aurait même pas suffisamment d’animaux de traits pour y suppléer. Il y a ne serait-ce que 100 ans cette idée ne me serait pas venue à l’esprit, aujourd’hui elle est dans la tête de beaucoup gens lucides qui savent que notre avenir repose sur la recherche scientifique.
Et cette recherche se fait en envoyant les hommes s’istruire de savoirs et connaissances, même s’il faut les rémunérer pour cela.
En l’état actuel de nos techniques d’exploitations des ressources minières, nous disposons d’une réserve d’environ 250 ans. Pour citer quelques exemples significatifs, les réserves de minerai de fer dans le monde s’élèvent à 60 milliards de tonnes (1993) soit plus de 250 années de production. Celle de l’aluminium 23 milliards de tonnes pour une consommation mondiale de 113,2 millions de tonnes, soit 203 années (1995). Données Quid 98. Fer sources chambre syndicale des mines de fer de France. Aluminium sources Imetal ; World métal statistics ; Onu ; Metaleurop.
Il faut savoir que la croûte terrestre se compose de, 49,5% d’oxygène, 25,8% de silice, 7,5% d’aluminium, 4,7% de fer, 3,4% de calcium, 2,6% de sodium, 2,4% de potassium, 1,9% de magnésium, 0,9% d’hydrogène, 0,6% de titane, 0,7% d’autres minéraux. L’exploitation de ces ressources relève donc de données géologiques qui constituent les gisements métallifères de type magmatique et hydrothermal ; météorique ; et lié au remaniement alluviaux, mais aussi de données géopolitiques qui dépendent des situations politiques et économiques, des coûts d’exploitations de ces divers gisement tout comme des limites des techniques d’exploitations, par exemple quand il s’agit d’exploiter des gisements tel que les nodules poly métalliques du fond des océans. Mais toutes ces ressources font partis des ressources non renouvelables, car tout le monde comprend que l’on ne remuera pas la terre entière pour en extraire du minerai. Il est donc facile de comprendre tout l’intérêt de la récupération des ressources non renouvelables, qui s’amenuiseront tout de même, car celle-ci ne se fait jamais à 100%. Il est donc aussi facile de comprendre que notre mode d’économie devra se trouver d’autres critères de définition de la richesse, car si la planète a mis 15 milliards d’années pour créer les ressources minières que nous utilisons, en quelques millénaires nous en viendrons à bout. En conséquence toute notre technologie qui repose sur son utilisation se trouvera remise en cause, pas pour nous mais pour les générations futures. Note de l’auteur source Quid 1998.
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