bonjour la taverne
Le gouvernement toujours fidèle au marketing politique privilégie plus la forme que le fond. C’est ainsi qu’en train (transport populaire) nos ministres se sont rendus à Lyon pour dévoiler leur plan de relance que résume bien un article des échos que je recopie ci-dessous.
Une mobilisation nationale urgente. » Pour résister à la crise et tenir le moral des troupes, quelques jours après les plus grandes manifestations depuis la lutte contre le CPE en 2006, François Fillon n’a pas hésité, hier, à filer la métaphore guerrière. A l’issue du Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (Ciact) convoqué à la préfecture de Lyon, le Premier ministre, entouré d’une vingtaine de membres de son gouvernement, a invité « tous les Français à se serrer les coudes ». A ceux qui attendent un geste sur le pouvoir d’achat des ménages, et donc sur la consommation, il a répété qu’il gardait « le cap », en concentrant son plan de relance sur l’investissement, seule réponse possible « à l’équité et à l’efficacité » réclamée par la rue. Toute autre politique serait même « irresponsable » .
Ce qu’il m’importe de commenter est, que son plan constitue, « la seule réponse possible à l’équité et à l’efficacité réclamée par la rue. Toute autre politique serait même irresponsable ».
J’avais déjà indiqué que notre président poursuit un but et que rien ne l’en fera dévier (article du 29 01).
Ainsi nous retrouvons dans la déclaration de Mr Fillon les propos que nous trouvons chez nos employeurs. Des propos forts justes au demeurant, que connaissent bien tous ceux dont la charge de représenter le personnel d’une entreprise les conduisirent d’aller réclamer en leur nom un augmentation de salaire. C’était toujours cette réponse qui était donné, l’entreprise doit sur tout investir pour préserver les salaires qu’elle vous distribue.
Naturellement elle n’est pas fausse, sauf qu’elle se renouvelle tous les ans sans jamais montrer l’équité dont elle est porteuse, si ce n’est son efficacité, que l’on peut mettre en doute avec de juste raison, sinon il n’y aurait jamais de faillites
En effet nous entendons ce discours unique depuis la fin des années 1984.
Il est séduisant, en période de chômage dont tout le monde attend, 1° de conserver son emploi, 2° d’en trouver un dans une entreprise. Aussi si vous expliquez que vous aller financer l’investissement pour relancer l’économie et donc leur garantie d’emploi, tout le monde vous tombe dans les bras,qui donc osera s’y opposer.
Pour tant quand l’on y regarde de plus prêt ce n’est pas si certain.
Qui se souvient de Mr Barre alors ministre de transition de la fin des trente glorieuses incitant d’orienter l’investissent dans les entreprises vers la conquête de marché extérieur. Le discourt fut si bien compris que beaucoup d’entre-elles depuis ont investie au point de s’y installer et donc d’avoir un investissement réducteur d’emploi, ce que je l’espère l’on ne me contestera pas. Il est vrai qu’en retour d’autre l’on fait le chemin inverse chez nous.
Pourtant au solde nous avons toujours un seuil de chômeur à 2 millions.
Voilà donc 26 ans que l’investissement est le lied motive, que ce qui est une évidence, mais qu’il fallut encourager, parce que cela assure la prospérité est présenté comme un plan de relance susceptible d’apporter une solution aux revendications de la rue et de retrouver une équité dans la redistribution de la richesse.
Comment peut-on sans avoir le sentiment de prendre les français pour des cons redire toujours cela.
Aujourd’hui nous savons que l’investissement est un créateur de monnaie par l’endettement, comme pour les individus, dans une société où la dette assure la croissance, car peu disposent des trésoreries pour cela ou de l’épargne.
Ce phénomène qui existe depuis presque toujours, (je me souviens quand je m’opposais aux communistes qui disaient que les investissements et les amortissements étaient des profits cachés) n’a pas été de nature que se sache à nous préserver de cette crise qui repose sur deux éléments conjoncturels interdépendants.
Alors pourquoi, parce que un gouvernement sait se vendre en terme d’image, avec toujours la même recette qui fonctionne depuis 99, se montrer, je dis bien se montrer proche des gens, même par l’illusion, l’investissement d’aujourd’hui serait plus efficace pour solutionner une crise que celui qui l’a fait naître.
Parce qu’on l’entoure d’une aura médiatique et symbolique que celui de hier qui nous a apporté aussi son lot de difficulté n’avait pas. La différence est dans la communication.
L’efficacité d’un tel projet de relance économique exige de diriger l’argent de là ou il se cantonne, pour le diriger vers des activités créatrices d’emplois. Or l’emploi dépend de la consommation en inter dépendance avec les autres pays.
Il n’est donc pas plus sot de demander aux entreprises d’augmenter les salaires pour que des unes aux autres elles récupèrent ce que les autres ont distribuer afin d’augmenter leurs chiffres d’affaires dont une parti servira à leur investissement par une capacité d’endettement.
Mais elles peuvent faire ce qui nous a conduit dans la crise d’aujourd’hui, le distribuer aux actionnaires pour qu’ils fassent des placement qui réclament encore plus de dividendes et appauvrissent les salaries et des petites et moyenne entreprises, qui de ce fait deviennent un risque (subprimes) pour les banques, que quelques malins ont titrisés d’en infimes parties présentes dans presque tous le marché des titres qui sert de monnaie d’échange entres les banques.
Et les investissements du gouvernement n’offre aucune garantie contre cela.
Certains diront que des entreprises mourront de ces augmentations, c’est vrai et ceci là toujours été et dans l’absurde si les entreprises pour leur plus grand bonheur n’avaient plus a verser de salaires elles en mourraient aussi faute d’acheteurs.
Donc le plan de relance du gouvernement n’est pas un plan économique qui pourrait être équitable en faisant redistribuant de la richesse aux salariés, tout en aidant les entreprises en asphyxie, par la récupération des prélèvements sur salaire. Celles qui se portent bien au secours des autres.
C’est seulement un plan politique en direction de la caste du MEDF qui très certainement doit s’en trouver à l’origine, et il ne sera ni plus efficace ni plus équitable. Mais il correspond bien à l’esprit développé par le président, le capitalisme c’est l’effort, le travail et entreprendre.
Il y reste donc conforme a son but, car il ne veut plus, depuis qu’il a renoncé à être le président du pouvoir d’achat, on se rappelle (les caisses sont vide), d’inciter les entreprises à cela par l’augmentation des salaires.
Un comble quand l’on songe à toutes les masses d’argent qui ont été englouti dans l’aide aux entreprisex et qui par les circuits de répartissions devenus des masses spéculatives.
A ’tel point que je me souviens qu’une partie du patronat s’indignait de l’attitude de certaines entreprises d’être des chasseuses de primes
S’il veut faire partager l’effort à tous les français en leur demandant de se serrer les coudes, il a un coup médiatique international à faire.
Qu’il gèle donc la distribution de dividendes pendant la durée de la crise, craint-il de réduire le taux du livret A, livret par excellence de l’épargne populaire tout aussi utile à l’investissement, si ce n’est plus que les dividendes source de spéculations
Et de surcroit il faudrait que les français croient que ce gouvernement à été capable de tirer une analyse profitable de la situation en cours.
Il fait ce qu’ils c’est faire de mieux, je l’ai déjà écrit et je me répète, vendre son image dans les JT, et il doit regretter amèrement que ce ne soit que des handballeurs qui aient gagné la coupe du monde.
Les gens de mauvaise fois se rappelleront la relance de 1981 avec de juste raison, et imagineront qu’il en serait de même.
Il n’auraient pas tout à fait tord si entre temps ils ne s’était rien passé, sauf depuis il y a de l’eau qui est passé sous les ponts et particulièrement la loi du marché, la libre circulation des capitaux, et l’organisation mondiale du commerce, dans lequel sont entrés les pays dit émergents.
Il est donc vrai qu’une partie de cette augmentation irait vers l’extérieur, et augmenterait l’endettement, mais quand le président incite à l’augmentation du pouvoir d’achat par le travailler plus plus long temps ne croyez vous pas qu’il en est de même.
Mais peut-être que le commerce aurait le souvenir des genres, une augmentation de « droite » reste en France et s’épargne, une augmentation de « gauche » va à l’étranger et s’endette.
Ainsi donc le règne sur l’ignorance n’est pas prêt de s’achever et il faut donner à ce gouvernement même si les autres ne s’en sont pas exclus, un accessit.
Il aurait indiqué qu’il faisait une relance des bas salaires et des investissement pour commencer une « décroissance » positive, j’aurai corrigé mon regard. Peut-être un jour.
cordialement.
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