Intéressante mise au point, qui tranche sur la passion ambiante concernant le sujet.
Je rejoins la position de l’auteur et partage assez l’avis de Carrez et des députés du Nouveau Centre : suppression de l’ISF, suppression du bouclier, tranche supplémentaire à l’IR de 50 %.
(Peut-être faudrait-il néanmoins maintenir certains effets justifiés du bouclier pour les tranches inférieures de revenu, par exemple en exonérant les rmistes de la taxe foncière.)
On ne comprend effectivement pas pourquoi les politiques ont si peur de supprimer l’ISF. Il suffirait de dire la vérité aux Français, savoir que cet impôt coûte beaucoup plus qu’il ne rapporte en raison des manque à gagner engendrés par le départ des redevables (fiscal d’abord puisqu’ils ne payent plus d’mpôts, et économique, puisqu’ils n’investissent et ne créent plus d’emplois en France). Et de leur expliquer un peu mieux comment fonctionne cet impôt. Y compris dans ce qu’il a d’aberrant. Comment justifier, par exemple, qu’on puisse échapper à l’ISF rien qu’en déménageant sans quitter la France (par exemple en passant d’une ville où l’immobilier est cher à une autre meilleur marché) et en "défiscalisant" la différence de prix en achetant des antiquités ? Vous pouvez avoir un Monet au mur et ne pas payer l’ISF !
La seule raison plausible qui me soit venue à l’esprit pour l’instant, c’est que Bercy ne veut pas abandonner un instrument de connaissance des patrimoines aussi utile, notamment pour les recoupements avec l’IR. Et ce d’autant que le Snui, syndicat maison fort influent, tient mordicus à l’ISF, symbole de "justice" fiscale.
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