Bonjour En signant la pétition proposée, j’ai vu qu’elle n’atteignait pas même 600 signatures. Je vous suggère de basculer sur change, qui semble beaucoup plus regardé et efficace.
Excellent. Cette contribution mériterait d’être envoyée à tous les éditeurs de DVD, à commencer par TF1, qui a viré un de ses employés dont le mail anti-Hadopi avait été « aimablement » transmis par Mme Albanel au responsable du lobbying de la boîte. Je suggère de l’imprimer, et de l’envoyer accompagné d’un petit mot personnel au plus grand nombre de p.d.g. possible.
IL EST TEMPS QUE LES CONSOMMATEURS DISENT LEUR FAÇON DE PENSER A CES MESSIEURS, QUI VEULENT UN PEU TROP LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE.
La plupart des commentaires hostiles à cet intéressant papier sont manifestement rédigés par des gens qui ne fréquentent pas souvent les bibliothèques universitaires. Je veux dire les françaises, tellement sous-dotées en moyens qu’y effectuer la moindre recherche sans Sésame ni recommandation tient du parcours du combattant. Ceux qui critiquent le projet Google/BN feraient bien, d’ailleurs, de commencer par faire un tour sur le site de la BN appelé Gallica.
Je bénis la BN d’avoir lancé Gallica, qui m’a permis de consulter des ouvrages auxquels je n’aurais pas eu accès autrement, à moins de les acheter. Et je bénis la BN d’avoir conclu un marché avec Google, qui offre déjà en téléchargement des centaines d’ouvrages inaccessibles en dehors de l’Internet. (Beaucoup de livres et revues du XIXe, introuvables même en librairie d’ancien.)
Et pour l’instant les livres que Google propose en téléchargement sont gratuiits. Où est donc le problème ?
Qu’un jour (peut-être !) la société Google fasse payer l’accès aux livres numérisés par elle, à ses frais ? Et alors ? Quoi de plus normal ? 1) Ce service ne pourra fonctionner que si le péage reste modique. 2) La gratuité de l’Internet est un modèle révolu pour les services rendus par le secteur privé. (On va s’en apercevoir bien assez tôt, mais ce n’est pas encore bien vu de le dire, alors chut.)
En tout cas Google ne fait encore rien payer pour consulter « ses » scans de livres et revues libres de droits. Et il y a de bonne chances pour que tous les livres prêtés par la BN se retrouvent tous sur Gallica.
Encore une fois, donc, où est le problème ? Il faut vraiment avoir l’esprit partisan pour préférer la rareté à l’abondance, sous prétexte que la première serait financée par l’impôt. Donc « pure », « morale » ? Quelle ânerie !
Merci, Deneb pour ce pan sur le bec archimériité !
Ricaner à son sujet ne suffit pas. Son attitude lors de l’affaire Hadopi reste étrange. Pourquoi a-t-il mis un tel point d’honneur à jouer le chien de berger qui mord les brebis pour les faire rentrer dans le troupeau ? Et pourquoi vient-il au premier rang pour affirmer avec Lefebvre que la loi, si l’on peut dire, « aura bien lieu » ? Il avait pourtant joué une carte très différente lors des débats sur le travail du dimanche. Personnellement, je pense que l’explication tient à sa probable rivalité avec Bertrand. Ou bien espérait-il un strapontin lors du remaniement ? En tout cas, il file doux devant Sarkozy, maintenant.
Observez en passant la puissance des frères Seydoux (patrons Pathé-Gaumont) et de Bouygues en termes d’influence…
@ Maxim, qui tombe dans le panneau de la propagande du SNEP
Ma conception de la démocratie c’est le contraire de :
— la présomption de culpabilité
— le délit de connexion mal sécurisée, avec responsabilité de l’internaute également pour ses courriels
— l’installation d’un mouchard sur l’ordinateur comme seul moyen de se disculper
— la possibilité pour les ayant droit de saisir un juge pour contraindre les FAI à filtrer le Net
quatre scélératesses qui sont à la base de la loi.
Tout le reste est littérature. Hadopi est une grave attaque contre les fondements du droit, qui en plus n’est compensée par aucun avantage pour les artistes. Elle n’empêchera pas le téléchargement illégal, elle ne redistribuera rien aux artistes, elle ne sauvera même pas ls petits producteurs en danger, et elle coûtera des centaines de millions d’euros aux contribuables.