Si le titre est accrocheur, le texte l’est beaucoup moins, j’irais même jusqu’à dire que j’en aurai tiré la conclusion inverse ; a savoir que le capitalisme, sous sa forme actuelle, ne peut perdurer que sous la forme d’une décroissance soutenue.
le capitalisme a cela de particulier qu’il peut s’accommoder de tout, même de l’écologie. si la crise actuelle est bien une crise du capitalisme, elle s’intégre aussi dans des mesure dites de développement durable, avec comme paradoxe, que, alors, que les mesures « vertes » se multiplient, la récession (qui est une forme de décroissance) vont de paires.
Mais, bien sur on aura oublier de dire ce qu’est la croissance, s’il faut parler de décroissance : augmemtation du PIB ( de la valeur, de la monnaie, de la quantité unitaire de bien produit), le PIB ne mesure que la valeur associé au objets, autrement-dit il ne reflête pas réellement l’augmentation du bien être matériel. on peut même envisager une augmentation du PIB (quelque opération financière suffisent) avec une baisse du bien-être matériel pour la multitude.
d’ailleurs, je n’est jamais de réponse claire sur la définition de croissance de la part des écologistes.
mais quelle est la finalité d’une décroissance soutenue, jusqu’a quel point, et sur quelle base ? mine de rien cette question est importante. si la surconsommation est par définition inutile, c’est autant de matière première économisée. le problème n’est pas de sortir du productivisme mais se sortir de la société de consommation ; car pour autant que certaines choses sont essentiels, leur production, aussi a grande echelle, est nécessaire.
l’acte d’achat, et le désir d’achat, pousse les gens a consommer, ce qui implique une production en amont. c’est ce désir qui entretien le cycle productifs, l’achat compulsif, qui va de paire avec une durée de vie réduite des objets. or la meilleure, façon de réduire la consommation est de reduire la quantité de travail effectué.
pour revenir donc, la croissance ça ne veut rien dire, ce qui importe c’est le progès technique, ce qui permet a l’homme d’économiser du travail, pour subvenir à ces besoins.
"Je n’épiloguerai pas sur les « jusqu’au-boutistes » qui iraient jusqu’à coloniser la Lune ou d’autres planètes tant leur phobie du développement et de la croissance est forte« c’est bien dommage. c’est très bien de coloniser la lune, cela nous fait voyager, et cela nous donnera un autre regard sur les »ressources limités".
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