« Internet me semble le terrain d’un nouveau contrat social où la société civile accepterait de se dévoiler, et chacun le faisant, de limiter ainsi l’appropriation par un tiers. »
Le propre du contrat social est tout de même d’avoir une vocation universelle, de tendre à établir un modus vivendi entre l’ensemble des citoyens.
Or soyons sérieux, on en est bien loin avec Internet. Ce medium de communication n’est accesible qu’à une minorité d’entre nous, tant pour des raisons financières d’accès que de capacités d’utilisation.
De fait, cela fait bien trop d’exclus pour pouvoir parler de terrain de construction d’un nouveau contrat social, où ne serait représentée qu’une frange de la population.
« En d’autres termes, le contrat social (qu’il s’agisse de l’ancien ou du nouveau) reviendrait à échanger (volontairement ou non) une augmentation de sa vulnérabilité individuelle contre davantage de cohésion, d’efficacité du groupe, donc de force collective. »
Pas d’accord : ceci, c’est la logique de « transparence » (glasnost en russe qui prévaut dans les pires régimes totalitaires.
Quand on a plus de vie privée, on est de facto réduit à n’être en tout point de vue qu’objet d’autrui. La personne entièrement publique, complètement objectivée, n’est plus un sujet. N’étant plus un sujet, elle ne s’appartient plus vraiment, elle ne peut plus être un « soi-même », elle n’est plus personne. Elle n’est plus qu’un rouage n’existant que par et pour la grande machine.
PS plus à propos qu’il n’y paraît : SVP monsieur Agoravox, rendez-nous les polices de caractères et les smileys pour personnaliser nos messages !
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