Navré, mais la dénonciation des mesures de contrôle à distance de l’ordinateur du citoyen internaute, ne relève pas du fantasme, mais bel et bien d’une triste réalité.
Pour toute réponse, les défenseurs de l’Hadopi nous disent d’une air las : « Si vous ne piratez pas : de quoi avez-vous peur ? »
Pour avoir suivi les débats à l’AN, j’ai en mémoire les protestations indignées du couple Albanel/Reister, qui ne comprenait pas qu’on trouve malice dans des mesures destinées à des personnes en délicatesse avec la loi ; sous entendu, seuls les coupables peuvent craindre les mesures de contrôle préconisées.
Dans son article, l’auteur tente tant bien que mal de trier le bon grain de l’ivraie, mais il lui a échappé que la triste vérité apparaît au détour de l’exposé des motifs recherchés pour justifier ces spyware gouvernementaux (en fait exploités par un organisme privé, mais c’est un autre sujet tout aussi grave).
Cramponnez vous au clavier ; la fiction devient réalité.
« Pour des raisons évidentes, il propose que les produits intégrant ce type de technologies ne puissent être utilisés au sein des administrations qu’après autorisation du service compétent. »
Le pot aux roses apparaît : les spywares sont bons pour les citoyens, mais mauvais pour les administrations ; pour « des raisons évidentes », que le pouvoir UMP se garde bien de d’expliciter (de peur que nous ayons d’aussi bonnes raisons d’avoir cette possibilité de nous en protéger).
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