>l’espéranto faciliterait la compréhension entre les peuples
du fait de sa facilité d’apprentissage, que j’estime à un facteur 8 à
10 pour des raisons structurelles
>>Cette phrase ne veut strictement rien dire.
C’est en effet largement sous-estimé si on compare à l’apprentissage de l’anglais en seconde langue par un français.
C’est une estimation que font les Chinois qui apprennent l’anglais.Mais
il faut aussi tenir compte du fait qu’il leur faut plus de temps que
nous pour apprendre l’anglais. Donc en chiffres absolus, les chinois
gagneraient énormément plus de temps que nous si nos gouvernements
avaient la sagesse d’introduire l’espéranto en deuxième langue.
En général, la motivation pour apprendre l’espéranto est très faible,
ce qui fausse toute mesure objective. De plus, les réactions du genre :
« Tu n’as donc rien de mieux à faire ? » en découragent plus d’un.
Mais même sans motivation autre que la curiosité de savoir comment ça
marche, on obtient des résultats incomparablement supérieurs en
espéranto.
La vrai motivation pour persister dans son apprentissage ne vient
qu’après des contacts avec l’étranger. Une fois qu’un groupe d’amis a
été formé, les progrès sont fulgurants.
Une fois ce stade atteint, il est inutile de tenter de décourager les
utilisateurs de la langue. Il est plus facile de convaincre un français
d’abandonner sa langue maternelle pour étudier l’anglais.
En conséquence ; l’espéranto est indélogeable. J’éprouve autant d’attachement pour cette langue que pour ma mangue maternelle.
(fakte mi devus diri « gepatra lingvo », ĉar mia patrino estis polino,
sed hejme ŝi parolis france kun mia patro. Bedaŭrinde mi ĝis nun ne
havis tempon investi en la polan, pro neceso lerni la anglan kaj la
nederlandan, krom aliajn aferojn pli profitdonajn).
ЄЭ Remuŝ