Au sujet de l’ambiguïté. C’est vrai que toute langue a ses mécanismes pour éviter les ambiguïtés, mais en employant plus ou moins de mots.
Le problème est que le locuteur doit être conscient qu’il est ambigu, pour chercher une autre formulation.
Exemple extrait d’un texte sur le site multilingue de l’UE ; trouvez l’erreur.
en= EEC : This is the abbreviation for the European
Economic Community one of three European Communities
set up in 1957 to bring
about economic integration in Europe.
fr= CEE : Ce sigle désigne la Communauté
économique européenne , l’une des trois
Communautés européennes créées en 1957 afin de favoriser
l’intégration économique en Europe.
nl= EEG : Afkorting van Europese Economische Gemeenschap. Het
was een van de drie Europese
Gemeenschappen die in 1957 werden opgericht om de economische integratie in Europa
te bevorderen.
de= EWG : Mit EWG wird die Europäische
Wirtschaftsgemeinschaft abgekürzt – sie wurde 1957 zur Verwirklichung der wirtschaftlichen Integration in
Europa als eine der drei Europäischen Gemeinschaften eingerichtet.
pl : EWG:Skrót ten odnosi się do Europejskiej
Wspólnoty Gospodarczej, która jest jedną z
trzech Wspólnot Europejskich i którą ustanowiono w 1957 r. w celu
doprowadzenia do gospodarczej integracji Europy.
eo= EEK : Mallongigo por
Eŭropa Ekonomia Komunumo - unu el
tri Eŭropaj
Komunumoj - starigita
en 1957 por faciligi la ekonomian integrigon en Eŭropo.
Solution : les traductions en français et en néerlandais sont erronées.
L’anglais ne s’est pas rendu compte de l’ambiguïté et les traducteurs français et néerlandais ne l’ont pas vue non plus.
L’allemand a changé la structure de la phrase pour être plus clair, mais son texte est le plus long.
« Serait-ce une langue qui s’accorde mieux à la poésie ? »
http://esperanto-mv.pp.ru/Kolekto/Plendo.html : plainte d’un poète russe sur l’impossibilité d’écrire un poème en espéranto. Magistrale démonstration par l’absurde. Il réussi à contredire ses propres arguments.
Traduire un texte fidèlement est ce qu’il y a de plus difficile. Il fallait démontrer que l’espéranto réussissait cet exercice avec brio.
>l’espéranto faciliterait la compréhension entre les peuples
du fait de sa facilité d’apprentissage, que j’estime à un facteur 8 à
10 pour des raisons structurelles >>Cette phrase ne veut strictement rien dire.
C’est en effet largement sous-estimé si on compare à l’apprentissage de l’anglais en seconde langue par un français.
C’est une estimation que font les Chinois qui apprennent l’anglais.Mais
il faut aussi tenir compte du fait qu’il leur faut plus de temps que
nous pour apprendre l’anglais. Donc en chiffres absolus, les chinois
gagneraient énormément plus de temps que nous si nos gouvernements
avaient la sagesse d’introduire l’espéranto en deuxième langue.
En général, la motivation pour apprendre l’espéranto est très faible,
ce qui fausse toute mesure objective. De plus, les réactions du genre :
« Tu n’as donc rien de mieux à faire ? » en découragent plus d’un.
Mais même sans motivation autre que la curiosité de savoir comment ça
marche, on obtient des résultats incomparablement supérieurs en
espéranto.
La vrai motivation pour persister dans son apprentissage ne vient
qu’après des contacts avec l’étranger. Une fois qu’un groupe d’amis a
été formé, les progrès sont fulgurants.
Une fois ce stade atteint, il est inutile de tenter de décourager les
utilisateurs de la langue. Il est plus facile de convaincre un français
d’abandonner sa langue maternelle pour étudier l’anglais.
En conséquence ; l’espéranto est indélogeable. J’éprouve autant d’attachement pour cette langue que pour ma mangue maternelle.
(fakte mi devus diri « gepatra lingvo », ĉar mia patrino estis polino,
sed hejme ŝi parolis france kun mia patro. Bedaŭrinde mi ĝis nun ne
havis tempon investi en la polan, pro neceso lerni la anglan kaj la
nederlandan, krom aliajn aferojn pli profitdonajn).
"
Moi,
ce qui me frustrerait énormément, c’est de bien parler une langue, mais
de ne pouvoir communiquer avec personne dans cette langue."
Essayez l’espéranto. En Skype, j’ai une liste de 245 personnes parlant espéranto et 5 anglais (que je garde malgré qu’elles me soient statistiquement moins utiles