Malgré les "efforts acharnés" pour enseigner l’anglais, il faut constater que les résultats sont bien maigres.
Si vous évaluez les dépenses qu’occasionne l’étude de l’anglais, pour atteindre le résultat que l’on sait, et les comparez à l’espéranto, vous auriez une espérance mathématique largement en faveur de l’espéranto.
Oui, il y a moins de gens qui étudient l’espéranto que l’anglais, mais un, cela ne coûte rien à la communauté ; deuxio, personne, ni rien ne les y oblige.
"Peut-être parce que ce n’était pas véritablement un rapport, mais une étude, faite par un professeur tout seul au fin fond de la Suisse profonde"
Rien ne vous empêche, en bon scientifique, de prouver le contraire, chiffres à l’appui.
C’est currieux comme il y a peu d’expériences qui soient réalisées pour clore définitivement le bec à ces illuminés qui espèrent désespérément l’inespérable.
Faut croire que ce soit plus difficile qu’il n’y paraît.
"L’espéranto plus menaçant que l’anglais, sans qu’on s’en rende compte ?"
Je viens de retrouver "La danĝera lingvo" de Ulrich Lins (ISBN 3-88350-505-6)
Le chapitre 1.8 traite de l’opposition de la France dans la Ligue des Nations
p.65 : La 3an de junio 1922 Léon Bérard, la ministro de publika instruado [...] atentigis pri la danĝeroj, kiujn alportas la instruado de Esperanto ; li vidis minacon al la latinkultura edukado per la disvolviĝo de lingvo artefarita kaj loganta per sia facileco.