Parlant des risques de la « nouvelle » grippe, il faut raison garder et dans les deux sens.
On peut donc espérer une faible mortalité sauf mutation. Si la mutation arrive, ce n’est pas encore trop grave, car les vaccins classiques anticipent un certain degré de mutation et protègent globalement. Le seul danger réel est une mutation plus importante ou l’émergence d’une nouvelle souche totalement différente du H1N1 et plus agressive dans les mois à venir.
Donc, le risque existe, mais il semble être limité.
Interviennent donc ensuite les modèles mathématiques permettant d’évaluer l’impact sur la santé publique, le coût en soins et en arrêts de travail et de productivité comparativement au coût de la vaccination. Et les choix politiques devraient se faire en fonction de l’impact économique et non pour des raisons électoralistes et la trouille de l’opinion publique.
Reste enfin les modalités de mise en route de la vaccination, ce qui n’est pas du tout évident dans un pays comme la France à la fois (encore un peu) démocratique, individualiste et protestataire et de plus en pleine crise à la fois économique et de confiance.
C’est pourquoi je suis assez circonspect et n’ose faire à ce jour des pronostics tranchés
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