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FBmtp 22 juillet 2009 10:49

La grippe A. Le nom déjà fleure bon l’entourloupe. Vous saviez que « virus grippaux de type A » (= grippe A) est en fait la nomenclature officielle de la quasi totalité des virus grippaux circulant chez l’homme (qui a aussi des sous-types B et C) et de tous les virus animaux ? On ne peut pas faire moins précis comme nomenclature.
En clair, « scientifiquement » parlant, grippe A désigne aussi bien H3N2 (la grippe saisonnière) que H1N1 (le virus saisonnier comme le virus pandémique).

Mais passons.

Deuxième point intéressant : la mortalité. Même si l’on se base sur les chiffres de l’OMS (dont on sait effectivement qu’ils sont biaisés, voir à ce sujet une étude parue récemment dans le British Medical Journal), la mortalité induite par ce virus H1N1 a l’air bien faible. Et en tous les cas, pas franchement différente de celle du virus saisonnier.

Et pourtant les médias persistent qui à donner le chiffre du nombre de morts (en omettant de mentionner que les guérisons sont bien plus fréquentes) qui à rappeler le souvenir encore vivace de la grippe espagnole de 1918 (des millions de morts, mais pas d’antibiotiques pour protéger les personnes affaiblies).

Alors, la question qui vient naturellement, c’est « à qui peut donc bien profiter cette panique » ?

La réponse me semble assez simple : l’industrie pharmaceutique, les mêmes que ceux qui se sont arrangés pour que l’on parle de risque pandémique avec H5N1 il y a quelques temps. Et surtout pour que ce faisant la pression populaire fasse stocker par les états de millions de doses d’antiviraux (qui bientôt finiront à la poubelle, la date de péremption approchant).
En effet, pour enrayer la panique débutante, quelle a été la réponse des états jusqu’à présent un peu partout dans le monde ? Parler de vaccination. Et précommander des millions (milliards ?) de doses de vaccins. A au moins 10€ la dose (si ce n’est plus), je vous laisse faire le calcul de ce qui va retomber dans les poches de Novartis, Sanofi-Aventis et autres GSK...

Les voilà les vrais gagnants de cette panique organisée.


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