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Bulgroz 30 septembre 2009 11:34

C’est au niveau de la responsabilité individuelle et plus particulièrement de la réussite individuelle que la gauche et la droite se différencient le plus.

La gauche veut toujours collectiviser la responsabilité et apporter des solutions collectives, clément pour celui qui enfreint la loi mais qui au-delà, pénalise toute le société, en ignorant la souffrance de la victime qui paie deux fois : une fois en tant que victime et un autre fois en tant que contributeur de la collectivité qui doit payer pour l’individu criminel.

Je m’explique sur une question fondamentale qui explique le désamour massif des peuples européens vis à vis de la gauche : ainsi les jeunes de banlieue. Ce n’est jamais la faute de Nicolas (le prénom a été changé) s’il a agressé son professeur ni de Christian (le prénom a été changé) s’il a brûlé la voiture de son voisin ou la garderie du coin. C’est à cause de la société qui a maltraité Nicolas et Christian (les prénoms ont été changés) et les a poussé – par pur désespoir – à commettre des actes répréhensibles.

Donc au lieu de punir Nicolas et Christian (les prénoms ont été changés), qui sont en fait des victimes , on va donner plus d’argent pour rénover leur quartier, on va leur construire une nouvelle bibliothèque, on va les déménager dans un quartier huppé pour qu’ils ne se sentent plus ghettoïsés (le riche doit payer), on va augmenter les allocations au lieu de les sucrer. Et si jamais, ils se tuent au cours de leur mauvais coup, on va leur donner des obsèques quasi nationales avec des représentants des pouvoirs publics et les honneurs de tous les médias, défilés, fleurs et panégyrique des condisciples

La droite responsabilise l’individu. Si Nicolas et Christian (les prénoms ont été changés) ont mal agi, ce n’est pas la faute de la société, ce n’est pas la faute de leurs voisins ni de leurs victimes qui les auraient « humiliés » en les regardant de travers. C’est leur faute à eux qui ont choisi une mauvaise option dans la vie. Ou qui ont de mauvais penchants qu’il convient de redresser. Ils seront punis, eux et personne d’autre, afin de leur faire comprendre par la coercition ce que l’éducation n’avait pu leur inculquer. Personne d’autre qu’eux ne sera puni. Ou leurs parents s’ils sont mineurs.

Il en est de même pour la réussite et pour l’échec. La gauche veut que tout le monde réussisse de la même manière même si pour cela le niveau de la réussite doit être considérablement abaissé. La gauche nivelle par le bas. Elle abhorre l’élitisme et écrête toutes les têtes qui dépassent.

La droite au contraire est élitiste. Elle pousse les individus à faire de leur mieux. Elle place haut la barre de la réussite et du même coup, les moins brillants sont aspirés vers le haut. Même s’ils n’occupent pas la première place, ils se retrouvent à un niveau plus élevé que la masse nivelée par la gauche.

La gauche déteste les cracks et adule les canards boiteux, elle méprise les braves gens ( petits bourgeois « minables »).

La gauche tue l’initiative en voulant – toujours le nivellement par le bas - redistribuer le moindre profit. Prendre au riche pour donner au pauvre sans se préoccuper de savoir la cause de l’opulence de l’un et de la pauvreté de l’autre. Même si c’est une fiente, le pauvre a forcément raison du seul fait qu’il est pauvre, et le riche, forcément tort du seul fait qu’il est riche.

La droite au contraire, promeut l’initiative en récompensant le performant et en ne portant pas systématiquement à bout de bras l’incompétent ou le fainéant. Elle soutient le pauvre en lui donnant les moyens, s’il travaille, de devenir riche.

Pour terminer, n’oublions jamais que ceux là mêmes qui nous serinent que les riches doivent payer pour les pauvres sont ceux là mêmes qui perçoivent un salaire net mensuel supérieur à 6000 Euros.

En Seine Saint Denis, paradis du socialisme, les 52 élus de gauche (maires, députés, sénateurs) perçoivent une salaire moyen de 6250 Euros (hors indemnités) (Bartelone, 9730 Euros, écrêté).

Martine Aubry, grand prêtresse du partage et de la solidarité perçoit un salaire (écrêté par la loi) de 8165 Euros.

A gauche les leçons de morale sont pas chères, la richesse, elle, est discrète et est sans partage.


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