Tant que la mondialisation économique ne s’accompagnera pas d’une mondialisation syndicale et politique (un gouvernement mondial, donc), le progrès social sera dans une impasse. Les gouvernements nationaux n’ont tout simplement pas suffisamment de poids pour s’opposer valablement à un pouvoir économique mondialisé (les multinationales, mais de plus en plus aussi des entreprises plus petites, qui ont aussi découvert les délocalisations), pouvant aisément mettre en concurrence les différents pays pour pousser au moins-disant social.
Ça peut sembler utopique, mais il n’y a tout simplement plus rien d’autre qui vaille la peine qu’on milite. Tout le reste n’est que science-fiction, pour ne pas dire mensonges éhontés.
En France, par exemple, le PS (s’il se remet un jour en ordre de marche) va nous promettre monts et merveilles pour les élections, puis (si élu) justifier ses reniements avec la concurrence des pays à bas coûts salariaux. C’est couru d’avance.
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