@ l’auteur

Ou vous avez pas peut-être tort (?), c’est de confondre État (organisation politique et juridique) et Nation (Peuple).
Ce n’est pas tout à fait la même chose !
L’identité de l’État (si je puis dire) n’est pas forcément celle de la Nation. On le constate dans certains pays, où une minorité ethnique dirige un pays.
Excusez-moi du peu, mais l’État est, l’ensemble des Institutions. Un Gouvernement n’en est qu’une expression partielle, et ne saurait être à lui seul le reflet de la Nation.
Ce débat initié par ce Gouvernement est à fortiori partisan et mal placé ! Est-ce donc à l’Etat (identité politique) de dire ce que pourrait être l’identité nationale ?

Et que penser de cette ambiguïté d’une identité nationale quand la souveraineté française a fait allégeance à une entité supra-nationale européenne dont l’organisation est loin d’être un modèle de démocratie ?
La mondialisation invite au cosmopolitisme, le nationalisme à l’ostracisme. l’un est centrifuge, l’autre centripète.
Vers quel horizon au juste faut-il se tourner ?
L’ethnocentrisme (qu’il soit cocardier ou non, sortons de notre clocher pour ne pas enflammer le débat) est-il soluble dans l’humanisme ? 

Dans le même ordre d’idée, puisque votre courageux billet, évoque un tant soit peu le monde musulman, le khalifa pourrait être comparé à l’État, mais pas à la Nation. Le gouvernance des affaires civiles a d’ailleurs toujours été distincte de celles des affaires religieuses dans l’histoire, hormis l’exception récente de l’Iran (depuis avril 79).
Aucune nation musulmane n’a connue historiquement un régime politique que nous qualifions de « théocratie ». L’Occident ne peut en dire autant. La preuve en est qu’il existe une grande diversité de régimes politiques dans les pays majoritairement de religion musulmane. L’observation est tout aussi vraie en Europe, quelques vestiges de monarchies par-ci par-là ...