Chapeau bas à Vincent Peillon.
On peut gloser à l’infini sur les mauvaises manières faites à un support de la politique spectacle, mais peu importe, car il a permit au PS de mettre sous contrôle le bruit médiatique.
Il se trouve qu’il a raison à 100% pour les raisons suivantes :
1) les socialistes n’ont pas à servir la soupe à l’UMP dans leur tentative de récupération des voix de l’extrême droite ; donc on laisse nos adversaires politiques se démener comme ils peuvent avec le FN ; ça c’est leur problème, pas le nôtre.
2) Peillon a eu raison de manipuler FR2 en les berçant d’illusions et en les prévenant le plus tard possible, car il était hors de question que le buzz se déclenche avant l’émission (c’est lui qui aurait été sur la défensive), et comme on le voit : il est bien plus profitable de le récupérer après l’émission (ce sont ses contradicteurs qui sont sur la défensive) ; la com du PS est donc sous contrôle et c’est très bien
3) pour les esprits chagrins qui y voient un déficit d’image pour le PS, qu’ils se disent qu’on se contrefout de savoir s’il est question d’être gentil avec une rédactrice en chef de TV, et qu’en plus la priorité pour la gauche n’est pas d’entrer en compétition avec l’UMP pour séduire les « petits blanc » qui fantasment sur l’envahisseur musulman.
4) comme c’était prévisible, le débat entre Le Pen et Besson n’a donné lieu à aucun argument sérieux, si ce n’est que ces 2 là ont confirmé l’étroitesse de leur pensée. Un socialiste n’avait donc pas de temps à perdre dans cette foire d’empoigne.
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