Identité.
Oh ! Stupeur ! Une poule vient de trouver un rasoir mécanique. C’est ainsi que l’on exprimait un étonnement naïf, exagéré, hors de la réalité. Aujourd’hui, on s’étonne de tout, de toutes les conséquences d’une politique inconséquente car on ne voit que le résultat de l’incurie, jamais la cause.
Marianne fait un « V » avec ses jambes écartées. Marianne est alitée, ce n’est donc pas le « V » de la victoire mais celui de la vénalité, de la veulerie. Mais où est donc notre identité nationale ?
Le « V » de violence est aussi partout, jusque dans les écoles et chez des enfants de plus en plus jeunes. Il est aussi dans les prisons insalubres, dans la police qui doit faire du chiffre, dans l’exploitation des employés, ouvriers et agriculteurs.
Cette violence sans régulation est au service d’une autre violence, le braquage des salaires des citoyens et la fuite vers les paradis fiscaux avec toutes les délocalisations que cela entraîne.
Il va bien falloir un jour ou l’autre regarder le « V » de la vérité en face : nous sommes dans un pays de répression régression, un pays décadent.
Notre évolution est descendante : une droite qui pour récupérer des voix d’extrême droite attise le sentiment d’insécurité. La belle affaire pour les gros toujours plus gros qui adhèrent volontiers à cette politique. Une gauche qui perd son âme à force de réflexions assujetties à un électoralisme étroit. Le socialiste partageur a rayé le mot « partage » de son dictionnaire.
Où est l’humanisme, où est l’homme dans tout ça ? Où est le peuple français ? Est-ce que ça veut dire encore quelque chose ? De quelles valeurs parle-t-on ?
Les distractions soporifiques sont partout dans les médias. Distraire le peuple de ses droits et de ses devoirs, la belle affaire pour les toujours plus gros et au trou les toujours plus pauvres ?
La dictature de l’ego fait de la démocratie une tyrannie éclatée. Passé le cap de l’individualisme, on trouve le corporatisme et plus haut encore, le monde des spéculateurs et leurs séides traders. La jungle humaine ne peut s’organiser que sur sa propre ruine.
Tout cela nous tombe dessus car depuis déjà pas mal de temps, nous pensons résoudre les problèmes sans en avoir vraiment considéré les données. On ne remonte jamais à la source ; tout est fait pour qu’on l’oublie. La distraction des jeux d’argent à la télé n’est pas innocente dans ce processus.
Le « V » de la violence est partout pour la bonne raison qu’il est de l’instinct primitif et que l’on n’apprend plus à contrôler nos instincts. La compétition est devenue animale : que le plus fort gagne, mais le hic, c’est que chez l’homme, ça n’améliore pas l’espèce, bien au contraire. C’est que peut-être avons-nous une dimension spirituelle, un altruisme que nous ne voudrions plus voir.
Si l’humanité survit, on parlera encore du dix-huitième siècle comme le siècle des lumières et il y a fort à parier qu’on parlera du vingt et unième siècle comme celui d’un retour à l’obscurité.
La société en représentation dit mais ne fait pas, elle laisse faire. La conscience dépassée ne suit pas le mouvement et pour cela, la note à payer sera chère.
Oh ! Stupeur ! L’avenir fait peur. Et l’ego répond : dépêchons-nous de profiter de ce qui nous reste. Le piège à rats n’a vraiment pas d’issue, dans ces conditions là.
Eh bien ! Soyons étonnés de ce qui nous arrive mais comme charité bien ordonnée commence par soi-même, sauvons notre âme eu priorité. Que le reste suive ou ne suive pas, ce n’est pas de notre ressort. Si l’on peut éclairer quelques personnes de notre amour autour de nous, nous ne serons pas venus en vain sur la terre.
C’est quand même un monde que l’amour soit si peu côté à la bourse, de nos jours ! L’homme ne vaut-il pas mieux que ça ?
A.C
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