absolument, à mon sens les deux notions sont intimement liées. Par exemple lorsque vous créez une nouvelle station de RER quelque part, instantanément les prix des terrains montent en flèche et les quartiers environnants se densifient.
Par contre la question de la forme de la densité et du visage du Paris qui en découle (celle qui intéresse les architectes) vient à mon avis après celle de la décentralisation et des réseaux.
Je trouve l’analyse des différents concurrents comme Lin et Portzamparc très intéressantes, mais je comprend pas pourquoi ils cherchent à partir de ça à nous vendre des tours et des central park.
Pourquoi confondre nœuds, « rhizomes », pôles d’activité, et densité avec hauteur ?
Enfin bon c’est compréhensible, ce sont des architectes, vous leur donnez un sujet comme celui là ils ne peuvent pas s’empêcher de produire des visions spectaculaires. La tour c’est l’objet de tous les fanstames, c’est beau, cristallin, phallique, symbolique, futuriste et puis on a l’impression qu’on peut dégager de gigantesques espaces verts aux alentours.
Vous vous rendez compte ? Vous êtes au coeur de la métropole, vous avez accès à toutes ses infrastructures, et d’un coup d’ascenseur vous avez les pieds dans l’herbe, entouré de grand champs à perte de vue....
Seulement construire en hauteur n’a JAMAIS permis de libérer les grands espaces verts au sol qui font rêver tout le monde. Non seulement parcequ’on cherche systématiquement à rentabiliser toutes les surfaces, mais aussi parce qu’une tour a besoin d’énormément d’infrastructure au sol pour fonctionner.
L’avenir est horizontal...
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