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a.mary a.mary 21 avril 2010 18:35

Vous avez raison. Une rencontre ratée : Freud aurait dit en débarquant en Amérique qu’il leur apportait la peste... est-ce naïveté de sa part ? Puis son refus répété de cautionner les premières tentatives de porter la psychanalyse au cinéma. Nos abstractions théoriques se prêtent mal à être transposé dans les arts plastiques, aurait-il dit en substance.


La question que vous posez, a-t-on le choix d’être malade ?, est pertinente... et il se pourrait que la réponse ne soit pas si évidente. Pour Lacan, la structure psychique (névrose, psychose ou perversion) relève presque d’une position éthique ; je crois qu’il parle d’un choix d’avant le sujet. Je vous répondrai que de toute façon, tout choix est toujours faussé en quelque façon.

Le film est catastrophique, non pas (seulement) pour sa méthode « grossière et stupide ». Il l’est car il met en scène une faillite du choix éthique. C’est faire le choix, le dernier, de s’ôter la possibilité du choix. Néo refusant de rien faire, certes ; mais aussi, Antigone acceptant tranquillement les lois de la cité. Cette faillite est détestable, je vous l’accorde. Son intérêt est tout de même de nous placer dans la position d’une Antigone écoeurée par toute cette moraline.

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