Sarkozi et Lagarde sont de plus en plus obligés de révêler qu’ils défendent les intérêts de Goldman Sachs, Morgan-Stanley, Louis-Dereyfus, etc.. qui sont leurs véritables patrons, et pas du tout ceux de l’État, de la France et des Français qui les ont élus.
Il y a une semaine, lorsque la presse se faisait l’echo des accusations relative à la fraude grecque et des spéculations de Goldman Sachs contre ses propres clients, Lagarde a déclaré que le ministère des Finances Français conservait toute sa confiance dans les conseils que lui donnait Goldman Sachs.
De quel droit les fonctionnaires du Ministère des finances utilisent-ils les avis et les données statistiques de personnes étrangères aux service de l’État, et même étrangères tout-court, qui n’offrent aucune garantie de loyauté et de représentation, pour définir la politique de l’État ? Est-ce qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires et de services pour faire les études et arrêter des politiques économiques et financières ?
Ces fonctionnaires se sont mis en situation de forfaiture et de trahison, et les preuves qu’ils donnent de leur implication sont de plus en plus nombreuses et évidentes.
À moins qu’ils aient prévu de s’enfuir dans un sous-marin de poche garé dans la Seine au pied de Bercy, ils devraient commencer à savoir qu’ils vont bientôt devoir rendre des comptes pour des fautes qui ont toujours et partout été punies de la peine capitale. Il y a eu dans l’histoire de France plus d’une douzaine de ministre des finances et autre grands argentiers pendus pour les mêmes raisons.