CLOJEA
Vous écrivez :
Parce que je dénonce une idée reçue qui est que le problème des banlieues n’est pas le fait des immigrés ? le problèmes des banlieues n’est pas un problème de couleur de peau (...)
_ couleur de peau et immigration, c’est vous qui faites le rapprochement - je suis bien placée pour savoir que la couleur de la peau n’a rien à voir ET avec l’immigration ET avec les problèmes du vivre-ensemble ; par contre je suis certaine que reproduire en France certaines traditions rétrogrades est absolument incompatible avec la liberté individuelle et l’égalité hommes/femmes

mais d’avoir parqué les gens dans des coins pourris, triplé d’une démission des familles (souvent surchagé de travail et pas le temps), d’un illéttrisme patent, et enfin d’une sur consommation de drogues de plus en plus dures.
_ encore une fois, on pleure on geint, c’est la faute à « l’autre » et pas à nous... toujours le même refrain : mais pourquoi tous ces gens sont-ils infoutus de s’organiser en associations actives et constructives afin, D’UNE PART, faire pression sur les Elus et les administrateurs de leur habitat avec des demandes précises, dossiers à l’appui, et D’AUTRE PART, contraindre les parents habitant la cité à être plus attentifs avec leurs rejetons et à être plus respectueux de leurs voisins, en désignant par un vote des médiateurs, par exemple. 
_ on ne balance pas ses ordures par les fenêtres ;
_ on ne ferme pas les yeux sur les agissements des caïds de la cité, enfants des voisins ou les siens ;
_ on ne laisse pas les jeunes filles se faire insulter de « putes » par les morveux de la cité, on règle le problème le plus rapidement possible en réunissant les familles concernées ;
_ on tente de s’opposer à l’installation d’entreprises souterraines de trafiquants en tous genres, toujours en discutant avec les familles concernées (encore faut-il, il est vrai, que celles-ci ne soient pas complices en acceptant l’argent que leurs petits caïds leur rapportent sans poser de questions)
_ etc... etc...

bref, on ESSAIE de s’associer entre personnes adultes et intelligentes dans le but d’un intérêt commun : le vivre ensemble ; tout cela demande beaucoup de courage, de l’entente et un travail collectif, mais ne dit-on pas que l’union fait la force !