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ddt99 ddt99 8 août 2010 09:06

Cela démontre bien la paradoxale perversion du système, ce sont ceux qui dénoncent le crime qui deviennent, par commodités étatiques, les accusés.

On le voit bien avec ce jeune militaire américain et ses dizaines de milliers de documents qui dévoilent :

« …une fuite en avant dans le mensonge pour aller toujours plus loin dans la folie, le pillage, la destruction… Tout en parant ceux qui accomplissent ces crimes des vertus démocratiques. »

Et on rencontre le même phénomène avec les enregistrements effectués chez Madame Bettencourt, qui bien qu’ils dévoilent des implications de certains membres du pouvoir exécutif dans des affaires privées, etc., ceux-ci ne sont ni inquiétés, ni poursuivis, et comme pour le jeune militaire, ce sont les auteures de la divulgation des faits qui sont mis en examens.

Cette similitude des faits m’inspire deux mots ; hypocrisie et démagogie.

L’hypocrisie des démocraties occidentales qui ont besoin de justifier leurs actions auprès de l’opinion publique, auprès des opposants politiques, etc., y compris par le mensonge et autres formes de tromperies, car visiblement la fin justifie les moyens.

Et la démagogie est de rigueur pour justifier l’injustifiable, car dans une démocratie qui ne se respecte pas, elle va se détourner des abus commis par les puissants, pour s’interroger sur le contenant et non pas sur le contenu, pour nos gardiens de la démocratie, si la procédure a été respectée, l’État de droit fut préservé et ainsi la démocratie est sauvée.

Simpliste, mais efficace pour couper court aux interrogations des citoyens, qui par commodité laissent faire, et par fatalisme, pour justifier leurs inactions, se disent, entre autres ;

« De toute façon, c’est pire ailleurs. »

En ce qui me concerne, pour que la démocratie vive et survive, cela passe obligatoirement par un État de droit qui se respect, toutes les injustices doivent être réparées, et tous les crimes doivent êtres punis, y compris ceux commis par des élus et autres agents de l’État.

On a tendance à oublier notre histoire et les événements qui ont conduit à la création de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, je pense que bon nombre de nos dirigeants devraient la relire, ne serait-ce que les deux articles suivants ;

Article 12

La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

Article 15

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.


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