Toutes ces questions d’emploi et de chômage relèvent d’un choix de société avant-tout.
Une protection sociale payée par les salariés qui accroit le coût du travail, c’est plus de chômage. Les entreprises embauchent des salariés qui leurs seront rentables, alors avec 40% de charges sociales et un SMIC à 1000€ net beaucoup de salariés n’entrent pas dans ce critère de rentabilité.
Le vrai problème c’est que les prestations sociales ne sont pas issues d’une répartition entre riches et pauvres, elles sont surtout payées par les pauvres. Donc aucune répartition dans la pratique.
Si on réduisait le SMIC et qu’on redistribuait l’argent du haut vers le bas, avec une sorte d’impôt négatif pour les plus pauvres, les entreprises serait plus incitées à embaucher (cout moins important pour elles) et les salariés conserveraient leur pouvoir d’achat.
Cette répartition implique de remettre à plat tout le système, suppression de la TVA, TIPP, charges sociales ect (toutes les flats taxes) pour mettre en place un impôt sur le revenu (et les bénéfices !) qui soit cette fois progressif et qui permette une vraie répartition.
En ce qui concerne l’article en lui-même, je trouve exagéré le terme « esclavagiste » car les prix Nobels ont raisons : les gouvernements ont tendance à biaiser le marché de l’emploi. Ils n’ont simplement pas pris en compte le mode de financement qui joue un rôle fondamentale.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération