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miguel3003 21 octobre 2010 22:49

@ Nathanael

Vous confondez taux d’intérêt nominal (effectivement entre 2 et 4 % au cours des dernières années) et taux d’intérêt réel, calculé par différence entre le taux nominal et le taux d’inflation. Or je fais référence aux taux réels, ceux qui importent vraiment pour un investisseur (ou un emprunteur).

Dans les années 1970, avec des taux nominaux jusqu’à 15 %, les investisseurs perdaient pourtant du pouvoir d’achat car le taux d’inflation était supérieur. Tous les emprunteurs ayant acheté une maison à cette époque savent combien il fut facile (malgré 12 à 15 % de taux d’intérêt...) de rembourser le crédit de leur maison.
De même, avec une dette de 300 % du PIB en 1945, la France qui pratiquait une forte inflation s’est désendettée en quelques années...

Les taux d’intérêt réels étaient alors négatifs, c’est à dire que l’inflation grignotait systématiquement le pouvoir d’achat des prêteurs de capitaux, qui finançaient l’économie à pertes (pour eux). Les idées keynésiennes dominaient, ce dernier ne disait-il pas qu’il fallait « euthanasier les rentiers ? ».

Depuis les années 1980 et la mondialisation financière, les taux nominaux ont fortement baissé mais moins que l’inflation (officielle), les taux d’intérêt réels sont devenus systématiquement positifs, c’est à dire que les investisseurs sont de nouveau en position de force. 


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