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Agor&Acri Agor&Acri 7 décembre 2010 13:08

@ l’auteur,

je ne partage pas votre analyse que je trouve tendancieuse
parce que vous n’évoquez même pas du bout des lèvres les théories qui contredisent intégralement votre approche.

En résumé, vous nous dites :
« tous les hommes portent en eux la folie et, si cela se remarque autant chez nos dirigeants, c’est parce que le pouvoir accentue la tendance à la paranoia et à la déraison ».

Donc, formulé autrement,
nous serions tous à mettre dans le même sac et il n’y aurait pas de raison d’en vouloir à nos dirigeants parce que nous nous comporterions de la même façon qu’eux si nous étions en position d’exercer le pouvoir.
Donc tout serait normal et il n’y aurait pas lieu de stigmatiser les dirigeants.

"Il faut apprendre à vivre dans un monde où la folie n’est pas que passagère mais pointe son nez dès qu’on franchit la porte d’un dirigeant, ou qu’on entre chez un voisin« .

Il existe une approche qui démontre précisément le contraire et qui me semble infiniment plus pertinente :

_______________________________
 »La vraie dualité n’est pas entre droite et gauche, pauvre ou riche, blanc ou noir mais entre une minorité de psychopathes détenant le pouvoir et une majorité d’individus normaux asservis et aveuglés qui s’approprient progressivement les valeurs, les pensées, les modèles de ces leaders pathologiques« .
...
 »Pour un non initié, un psychopathe est un être dont le comportement déviant est si évident qu’il n’échappe à personne. Il n’en est rien. D’après Robert HARE, grand spécialiste en psychopathie, seulement 10 % d’entre eux sont en prison (il les appelle les “psychopathes ratés”), les autres sont autour de nous et souvent à des postes de responsabilité.
...
Pour asservir leur entourage proche, ils usent de l’intrigue et du harcèlement moral. Les plus ambitieux s’investissent dans la politique, les finances, dirigent des entreprises et s’entourent de gens choisis pour leur manque d’esprit critique, leur carriérisme… c’est-à-dire des gens qui se rendront aisément complices
_________________________________

En résumé : seuls réussisent à accéder au pouvoir les plus « fous » d’entre-nous, parce que le parcours est rendu incompatible avec l’éthique et l’ampathie des gens normaux.
Qui plus est, tout est fait pour barrer la route aux gens normaux, afin qu’ils ne se retrouvent pas en position de pouvoir dénoncer la réalité de se qui se trame au sommet.

Un livre qui fait référence : la ponérologie politique (de Andrew M. Łobaczewski)


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