Il faut être sacrément anthropocentriste pour dire une chose pareille. Si l’homme crée parfois, comme un sorcier débutant, des espèces modifiées (OGM,...), il est très loin de savoir quel gène il doit injecter pour obtenir un résultat précis. Il tâtonne et quand il croit avoir trouvé quelque chose d’intéressant, il s’empresse de le commercialiser pour gagner tout plein de sous sans avoir compris le centième des incidences possibles de sa trouvaille.
Le jour où l’on programmera les abeilles à volonté (pour des comportements aussi précis que celui du reportage), l’homme sera un dieu. Mais l’homme n’est qu’un nain. Quand on voit comment il élève les abeilles en appliquant les principes du fordisme (société de création de reines, uniformes du point de vue génétique, exportées à meilleur coût dans les ruches du monde entier) et qu’il s’étonne, ne comprenant rien à la nature et à ses coévolutions géographiques très complexes, de la chute drastique du nombre des abeilles (« Colony Collapse Disorder »), on comprend à quel point il a des progrès d’humilité à faire vis-à-vis de la nature.
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