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Gonzague Gonzague 8 avril 2011 13:48

Johnny Halliday, ou plutôt l’icône Johnny Halliday, qui se distingue en cela du personnage réel que ce dernier, par une intericonicité répétitive, voire psalmodiante,  fait oublier le paradoxe hérité du décalage entre son image et sa palpabilité redoutée,  invite ses fans, mais surtout ses détracteurs, de par cette mise en abyme on ne peut plus ostentatoire, à éprouver un sentiment de répulsion recherché, volontaire, voire même voulue, pour ne pas dire intentionnelle. 

La métonymie christique, ce paradoxe, ce monogramme incontestable dont la mise en avant ne relève pas tant de la recherche de faire l’intéressant, chose après tout bien compréhensible et pardonnable, que de celle, bien plus porteuse, de scandaliser par métonymie (rappelons en effet que JH sont également les initiales de Jules-Henri Poincaré) un auditoire qui se laisse abuser, au contraire de Paul Villach (Paix et miséricorde soient sur lui et sa descendance, sur 7 générations) par ce pastiche. Dans un évident réflexe d’identification, les fans inconditionnels du tatoué au Marcel ne s’aperçoivent pas de la mise en abyme, ni de l’évidente inter-idolicité de l’ex-icône des jeunes et du délire mégalomaniaque du rocker hépathétique, hirsute et dépassé.

Vite le SAMU !


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