Pleurer sur nos ravages
Ventres lourds, aux pales suspendus
vont et viennent au levant
Encore une fois, l’océan
fourbu d’être levé, puis retombé en boues,
voit son eau s’envoler vers une autre souillure
Takao, sous ton masque inutile,
à qui fais-tu ombrage
hormis à ce nuage qui s’enfuit de ton île ?
Takao, tu te souviens
il y a presque un an, les cerisiers d’ici
posaient sur ses cheveux les pétales à Daïchi...
Tu riais, elle est morte.
Avril 2011
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