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lagabe 14 mai 2011 08:50

finalement qui est le plus gros prédateur

. Une espèce est déclarée disparue lorsqu’il ne reste plus d’individus survivants capables d’en assurer la reproduction, et donc la perpétuation. Le processus de l’extinction d’espèces, végétales et animales, existe depuis des temps immémoriaux, mais il se déroulait sur des périodes très longues se comptant en millions d’années, et son taux restait faible. Avec l’apparition de l’homme, et surtout sa multiplication et sa dissémination à travers la planète, ce taux s’est emballé et il ne cesse de ’amplifier. Certains experts estiment que la proportion actuelle d’extermination d’espèces est 1000 fois supérieure à celle qui s’est produite jusqu’à présent, et que ce phénomène est en accélération croissante. Ils prévoient que d’ici un siècle environ, la moitié des espèces aujourd’hui encore envie risque de s’éteindre.

Aux causes anciennes, et naturelles, de disparitions définitives d’espèces, l’homme en a ajouté de nouvelles, nombreuses et diverses, â commencer par la surexploitation des ressources de la terre, tant en surface qu’en profondeur, tant des océans que des fleuves et ces lacs, tant de la flore que de la faune. Sa capacité de nuisance s’est étendue au ciel, la pollution atmosphérique est en augmentation, ce dont le dérèglement climatique est, du moins en grande partie, une conséquence. La liste des animaux disparus est donc considérable. Sans remonter jusqu’aux dinosaures et aux
mammouths, mais simplement quelques siècles en arrière, on peut.mention
ner des espèces comme le
moa, le dodo de l’île Maurice, le solitaire de Rodri‑tes, le grand pingouin de l’Atlantue, oiseaux aptes au vol et donc proies faciles a tuer ; l’auroch, la rhytine, colossal mammifère marin des eaux arctiques, l’ours de l’Atlas... Au siècle passé, parmi les multiples victimes, on peut citer le bouquetin des Pyrénées, le pigeon migrateur, dont l’effectif a chuté en un laps de temps assez bref de plusieurs millions d’individus à zéro, le tigre de Tasmanie, le pho­que tropical, l’otarie du lapon... En ce siècle commençant, le tour est venu du dauphin de Chine (unique espèce de dauphins d’eau douce), du cra­paud de Monteverde, magnifique petit batracien couleur d’or, et, tout récemment, du puma américain, également dénommé couguar


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