@taverne
« De façon générale, l’Etat n’encourage les excès d’aucune sorte et il fait des campagnes de prévention alimentaire. Sa médecine du travail intervient aussi pour les risques de posture ou autres. Se nourrir et se vêtir sont de besoins vitaux. La recherche du dérèglement de sens, des états seconds, de délire, n’est pas regardé comme un besoin vital. Et ce n’est pas remboursés par la Sécu. Mais cela pourrait l’être en cas de dépénalisation personnalisée pour assurer des soins aux toxicomanes dépendants ou malades, en cas de prescription de cannabis pour des pathologies déterminées. Pourquoi pas ? Le rôle de l’Etat est d’incarner la loi et de faire notre bien y compris en nous y forçant parfois. Mais on lui demande pas d’en faire trop quand même. Qu’il ne se mêle pas de nos vies individuelles. »
Justement ! L’état se mêle de ce qui ne le regarde pas : nos choix, notre vie « individuelle ».