A l’époque où j’ai choisi ma filière, on parlait de Bac A, B, C, D, etc. J’avais fait une première S et j’avais le choix entre le bac C (spécialité maths - physique) ou D (spécialité math - bio). J’ai choisi la terminale C et j’ai obtenu mon bac sans trop de problème, bien qu’ayant davantage de talent dans les matières littéraires. Mais je voulais m’ouvrir un maximum de portes et m’orienter vers une grande école.
J’ai le souvenir d’un entretien que ma mère avait eu en ma présence avec ma professeur de maths de Terminale C, une femme brillante considérée par tous comme la meilleure du lycée. Étant donné qu’on avait besoin de sa recommandation pour mes dossiers de candidature, entre autres pour Dauphine, elle s’est autorisée à donner son avis sur mon choix. Et que croyez-vous qu’elle a dit à ma mère ? :
« C’est vrai, elle pourrait faire une grande école mais pensez à l’avenir. Votre fille arrêtera sans doute de travailler dès qu’elle aura des enfants, alors est-ce que ça vaut le coup de se donner autant de mal ? »
Ça m’a marquée ! Elle a finalement donné sa recommandation, mes résultats n’étant pas trop mauvais en maths. Je suis allée jusqu’à la maîtrise à Dauphine et je ne l’ai pas regretté.
C’était au milieu des années 90. Aujourd’hui, je pense que les choses ont évolué, mais il y a encore du boulot si j’en crois pas mal de choses que j’ai lues sur le sujet.
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