Toute personne qui a pris l’avion ces dernières années sait qu’il est interdit d’utiliser son ordinateur portable ou son GSM dans un avion ( surtout au décollage et à l’atterrissage ). Une étude plus poussée démontre que cette interdiction est légitime en évaluant les risques encourus. Pourtant, malgré cette interdiction, encore beaucoup de personnes utilisent leurs appareils électroniques en vol. Aussi, des chercheurs de l’université de Carnegie Mellon à Pittsburgh ont étudié pendant trois mois les effets des transmissions à l’intérieur des vols au-dessus du nord-ouest américain.
Conclusion : ceux qui violent l’interdiction peuvent créer des risques pour la navigation de l’avion. «
Ces appareils peuvent provoquer des dysfonctionnements des instruments clés du cockpit, tout particulièrement avec le système GPS », affirme
Bill Strauss, un des chercheurs, expert dans la compatibilité électromagnétique dans les avions.
Ayant reçu le soutient de la FAA ( Federal Aviation Administration ), de l’Agence pour la sécurité des transports, et de trois compagnies aériennes, les résultats de cette études sont pour le moins
contradictoires avec les conclusions d’autres experts et avec plusieurs autres compagnies qui autorisent l’utilisation d’ordinateurs portables et du WiFi à bord.
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Pourtant, les risques existent et «
sont plus élevés que ce que nous pensions », écrivent les chercheurs. «
Selon toute vraisemblance, disent-ils,
l’utilisation de ces appareils causera un jour un accident en interférant avec les appareils du cockpit », affirment-ils.
Et sur la durée de l’étude, les chercheurs ont observé qu’il y a en moyenne
une personne par vol à utiliser un
téléphone portable, contrairement aux recommandations de la FAA et du FCC ( Federal Communications Commission ), et parfois même à des moments critiques du vol, comme au décollage et à l’atterrissage.
Mais à la FCC compte changer son point de vue en autorisant, d’ici fin 2006, les voyageurs à utiliser leurs appareils sans fil à bord des avions. Cependant, la FAA s’y oppose ( heureusement ) et son approbation est indispensable pour changer la réglementation.
Maintenant que l’on connaît les risques potentiels de ces appareils, faudra-t-il attendre qu’il y ait de graves accidents pour prendre les bonnes décisions ’