Je ne comprends pas le « pourtant, jai rien à perdre » du titre !!
- 30 ans , c’est la jeunesse : vous la perdez un peu plus chaque jour !! ( les retraités, les séniors sont au moins sur ce point plus mal lotis que cette « malheureuse jeunesse » sur laquelle nos médias font mine de s’apitoyer, par simple calcul ...)
- je vis bien : tous les chômeurs, RSAistes, SDF, vieux et malades ne peuvent pas en dire autant ! ...
Vous dites :
« Moi, ce que je veux, c’est qu’en politique, on nous parle de bonheur.... »
Et même le roi avait la délicatesse de dire « Nous voulons ... »
Beaucoup d’indignés, qui font face au déclassement, à l’injustice, à l’exclusion ... risquent de ce sentir snobés par cet objectif intellectuel de « recheche de bonheur » : ils se contenteraient bien, dans un premier temps, d’une recherche de justice (certains disent « justice sociale » ... tant « justice » leur paraît surnaturel !) . Ils ne croient pas pas que le bonheur s’achète, ou puisse être distribué par des politiciens, ni même par des représentants du peuple , et encore moins par des « intellectuels-justes » !
Ils auraient besoin, non pas pour obtenir le bonheur, mais pour éviter le malheur, que celles et ceux qui ont bien plus qu’eux à perdre arrêtent cette complicité avec l’injustice, qui ne sert qu’à relativiser et banaliser l’inacceptable !