Etudiant en histoire à la Sorbonne, je souhaite devenir professeur dans le secondaire. Politiquement je suis de la Démocratie et j'ai l'impression (comme beaucoup d'autre bien sûre) d'assister, impuissant, à une catastrophe économique, sociale et oligarchique.
Moi aussi j’aimerai bien me contenter de virer le mauvais personnel... Mais est ce possible dans un scrutin uninominal à deux tours avec des partis d’opposition caricaturés et/ou censurés par les médias ?
Sauf que l’UPR ne gagnera pas les élections... Et en attendant un agriculteur se suicide par jour, le chômage ne diminue pas et dès que les taux d’intérêt et/ou le prix du pétrole remonte(nt) le pays se casse la gueule...
Je me rappelle d’un Emmanuel Todd qui s’exprime devant Rokhaya Diallo en banlieue pour l’interdiction du voile au collège et le fait que ça va contre l’égalité homme/femme. Il les invite explicitement à plus ou moins « s’assimiler » donc on ne peut dire que pour lui « tout va bien avec les musulmans ». Porter un jugement sur son dernier livre sans l’avoir lu (ou en s’en tenant à la caricature qu’en dressé la presse) est un manque de rigueur intellectuel...
Je suis content de voir que l’article a fait réagir Je crois que la souveraineté populaire ou gouvernement par pétition-référendum ou référendum d’initiative populaire (qui pour moi revient au même) fait vraiment consensus tant on est tous exaspéré par la classe politique.
Pour répondre à quelques commentaires par ci par là :
Effectivement l’UPR propose cette souveraineté populaire, c’est vraiment très bien, mais il risque de mettre beaucoup de temps avant d’arriver un jour au pouvoir (s’il y arrive). Dans notre système (médiatique notamment) je ne crois pas au changement par les urnes, mais peut-être par une pétition pour que le peuple prenne en main sa souveraineté. Une telle pétition ne pourra être lancé que par un mouvement déjà bien construit, et c’est ce qui est train de produire dans les facs étudiantes, donc à voir (ça ne coûte rien d’essayer).
à Aurevoiràjamais :
Oui j’adore la révolution française et effectivement on a d’abord eu une fronde de la noblesse, puis une révolte de l’élite du tiers état qui n’avait pas du tout vu venir le soulèvement populaire qui a suivi. Mais pour donner un peu d’optimisme, effectivement il n’y a plus beaucoup de structure capable, aujourd’hui, de créer un mouvement de masse. Mais on a des réseaux sociaux sur internet, on est constamment en relation avec notre famille, nos amis, nos collègues de travail etc... Et puis on ne vit plus tous cloîtré dans le même village de génération en génération, on se disperse sur le territoire français donc tous les réseaux sociaux (pas dans le sens d’internet, mais des gens qu’on connait, avec qui on discute) n’ont jamais été aussi inter connecté et nombreux. Et si à l’age du numérique on avait plus besoin de grosse organisation pour diffuser un message ?
à Cléroterion :
Je n’ai pas eu besoin de prof d’histoire pour comprendre qu’on ne vivait pas dans une vrai démocratie mais plutôt une sorte de pseudo oligarchie avec quelques contre-pouvoir marchant sur fond de servitude volontaire et de maintient dans l’ignorance de la population. Et justement c’est pour ça que j’ai écrit l’article (voir le paragraphe 3).
à Zygzornifle :
Oui et c’est ce qu’il fait en ce moment d’ailleurs (JT de TF1 contre les cheminot, réaction des « Républicains » contre la hausse du point d’indice des fonctionnaires etc...). C’est pour ça qu’on doit tous défendre la souveraineté populaire, là dessus on est vraiment indivisible