collectif associatif qui a la prétention d’aider toute personne ayant des difficultés relationnelles, que ce soit dans le milieu professionnel, familial, social...
Bon, je ne vais pas commenter dans le détail toutes les réactions. Quelques remarques toutefois. Car ces commentaires me semblent présenter le plus grand intérêt :
- Pour Fedaykin : notre « organisation » n’a nullement vocation à... porter plainte et pourchasser les bizuteurs hors la loi. Elle n’a pas, par conséquent, vocation à « interroger » des témoins de bizuts éxagérés. Elle ne mènera donc nulle « croisade » de quelque sorte que ce fût. Enfin, il n’est sûrement pas question « d’asseptiser notre société » et de « détruire toute liberté »...
- Pour Vincent : votre usage des termes « formater » et « implanter » dans vos commentaires sont du plus heureux effet ! Quant à l’affirmation « d’en chier pendant deux ou trois mois », ne serait ce pas là, la résurgence d’une vieille posture judéo chrétienne qui voudrait que la souffrance soit le prix à payer pour l’accès à un hypothétique paradis ?
- Pour Philippe renève : j’avoue là mon incurie car j’ignore ce qu’est un « marronnier », bien que j’en subodore le sens, compte tenu du contexte.
Ne voyez surtout pas d’intention manichéenne et simplificatrice dans cet article. A Chacun bien sûr d’y apporter et d’en comprendre les nuances. Ce n’est que le support d’un débat qui semble avoir quelques difficultés à démarrer. Car il n’était pas question ici de se prononcer pour ou contre le bizutage ! Il s’agit plutôt d’une interrogation qui se voudrait plus profonde sur la nature des relations humaines dans notre monde aujourd’hui (rien que ça !). En l’espèce, le bizutage me semble être un excellent révélateur, quasiment un paradigme de l’état de ces relations dans la société française (laissons de côté le côté dramatique et spectaculaire des soldats russes précédemment évoqué, merçi). Il me semble qu’au travers de cette ritualisation, qui comme par hasard concerne de futures élites, on induit l’acceptation de la violence future que l’on rencontrera dans la vie active. La question posée serait donc : n’y a-t-il pas d’autre alternative ? Quel sens peut on donner aujourd’hui à la convivialité ?
Voilà quelle voulait être la teneur de mon propos. Je m’excuse par avance si celui ci a été interprété d’une autre manière. Pour donner mon avis sur la question je dirais que par rapport à nos pairs (quels qu’ils soient) je préfère honorer plutôt qu’honnir. C’est bien sûr plus coûteux et plus exigeant...