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Lise Tremblay 13 janvier 2006 09:17

1 - Le droit à la propriété n’est pas même reconnu officiellement au Canada.

2. Pratique comptable douteuse ? - Le pouvoir de l’État d’accroître ses interventions n’a de contrainte effective que notre capacité de payer et de supporter les contrôles. Il se sert de l’argent des contribuables comme si cet argent n’avait aucun goût.

Quand l’État dit créer des emplois, c’est après les avoir détruits. C’est ce que les politiciens ne disent pas quand ils coupent des rubans. Les ministres des Finances jouent avec les milliards de dollars comme s’ils étaient les seuls a pouvoir décidé, mieux que nous de leur usage. Or, leurs décisions ne sont qu’une suite de gaspillage éhonté dont les vérificateurs ne montrent que la pointe de l’iceberg. Vous pensez que nous avons toute la vérité ? Allons donc !

Quand il choisissent pour nous, c’est en nous enlevant la possibilité de choisir. Les politiciens arbitrent les demandes des divers groupes d’intérêts en y répondant dans un sens qui maximise les votes en leur faveur aux prochaines élections. L’actualité abonde d’exemples d’un usage des fonds publics à des fins politiques, ou la décision ne pouvait être que politique et non économique.

3. Ls dépenses publiques ? Les dépenses de l’État depuis le milieu des années 20 jusqu’a la fin des années 90 a doublé même quadruplé. (Statistique Canada) rien de surprenant ! Nationalisation d’industries, développement de toute sorte de programmes, intervention dans l’économie, création de société publique et parapubliques, croissance de la fonction publique, etc. Sans oublier les agents gouvernementaux de toute sorte.

Aujourd’hui il est même difficile de faire le décompte de toutes ses succursales bureaucratiques tellement les tentacules de l’État s’étendent dans divers secteurs et sous diverses formes. Juste à songer à l’administration de la ville de Montréal, incapable de remplir les nids de poule dans les rues ! Par contre, elle a les moyens de créer des dizaines de comités, de sous-comités, et des services, toujours aussi inefficaces.

Des exemples de gaspillage de fond publics ? L’ex ministre Pauline Marois qui dépense 403,000$ pour rénover son bureau du Québec, avec une chambre de bain avec toilette silencieuse. Bernard Landry n’a t’-il pas offert 360 millions au constructeur automobile Général Motors pour l’aider a rénover son usine de Boisbriand Pour des raisons historiques et économiques, presque toute l’industrie automobile canadienne est concentrée dans le sud de l’Ontario. Les gouvernements du Québec successifs n’ont jamais accepté cette réalité et ont une fixation sur ce qu’ils considèrent une « injustice » du fédéralisme. Dans les années 1980, Québec et Ottawa avaient déjà accordé un prêt sans intérêt pour 30 ans de 110 millions $ à GM, ce qui se traduit par un don estimé de 90 millions $ durant cette période. Les gouvernements ont aussi engouffré des millions dans l’usine de Hyundai de Bromont, qui a malgré tout fermé ses portes après quelques années. Même chose pour l’usine de camions Kenworth. Mettre les usines sur des respirateurs artificiels aux frais des contribuables est une passion de l’État.

5. Curieusement. le coupable dans Norbourg lui aura des comptes en rendre devant la loi. Est-ce le cas des bureaucrates impliqué dans le scandale des commandites au Canada ? Est-il possible de poursuivre le gouvernement canadien en justice, pour fraude fiscale et mauvaise gestion de l’argent des contribuables ? Est-il possible de mettre le gouvernement en faillite ? Non même que celui-ci pourra continuer a cumuler des déficits sur des années, négliger les services aux citoyens tout en allant puiser toujours davantage d’argent dans leurs poches en multipliant les belles promesses.

Une entreprise ne peut pas se permettre de faire une panoplie d’erreurs et négliger ses clients sur une trop longue période. Lorsqu’elle manque à sa tache, elle disparaît pour céder la place à une autre qui fera mieux les choses. C’est cela être efficace. Dans un tel contexte, un État corrompu comme ceux qui sévissent aujourd’hui s’effondrerait complètement, aussi rapidement qu’Enron s’est effondré. Et vous me demandez ce qui est plus acceptable ?



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