L’idée de « mourir de sa belle mort chez soi » est un préjugé tenace. Cela ne se passe pas comme on se l’imagine, c’est-à-dire un arrêt cardiaque pendant le sommeil sans que le mourant ait le temps de sans rendre compte. Non cela se passe la plupart du temps autrement. Exemples : la personne âgée fait une chute et agonise jusqu’à ce qu’on la découvre morte sur le sol ou bien le dément sénile se met en grand danger en fuguant et en s’égarant à l’extérieur et finit sa vie dans de mauvaises conditions. L’isolement social à domicile, le manque d’équipement, font que les établissements spécialisés restent nécessaires. D’autre part, il semblerait que les cas de mauvais traitements (y compris psychologique) soient plus nombreux en fait au domicile...
François Bayrou préconisait dans son programme le développement des formules intermédiaires entre maintien à domicile et hébergement. Cela me semblait une bonne chose de tenter de concilier, tant que cela est possible, les meilleurs aspects des deux solutions. On voit aussi de plus en plus de maisons de retraite faire venir des gens de l’extérieur pour animations et pour conserver le lien social. On a même le cas de quelques établissements où les vieux et les enfants se cotôient tous les jours (maisons de retraite + garderie !). Il y a comme cela des expérimentations qui redonnent de l’espoir...
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