Sauf erreur, deux voies s’offraient : soit la voie civile de l’atteinte au droit au respect de la vie privée, soit la voie pénale de la diffamation. Pour faire cesser le trouble à l’ordre public que constituent l’une et l’autre de ces agressions, la procédure en référé s’imposait dans les deux cas pour obtenir une première mesure conservatoire, sans préjudice d’une procédure ultérieure sur le fond en dommages et intérêts.
La diffamation pouvait être tentée, même si la journaliste avait la possibilité de contrer en apportant la preuve d’une enquête sérieuse et documentée. C’était du moins un moyen de contester publiquement la validité des propos prêtés. N’était-ce pas surtout la gravité des accusations portées contre un ex-mari qui, en cas de parution non autorisée d’un livre, nécessitait prioritairement d’être "neutralisée" ? Une procédure pour atteinte au droit au respect de la vie privée n’entame nullement la validité des propos prêtés. Cela revient seulement à se plaindre de leur divulgation. Paul Villach
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