Dans le genre neu-neu, on en avait déjà lu de belles depuis qu’Alphonse Allais proposait de "délocaliser" - le terme n’avait pas encore fait flores - les villes à la campagne. Certes, on ne va pas jouer à l’intello branché, au gastronome français penché en décembre sur ses asperges à la flamandes, à son homologue nippon en juillet sur les carbonades tout aussi "made in Vlanderen waar de Vlamingen thuis ziijn". Après tout, c’est vrai, l’acier est pondéreux et coûte cher à déplacer, les sidérurgistes y avaient d’ailleurs pensé qui délocalisèrent une fois houille et minette épuisées en Lorraine leur hauts fourneaux à proximité de la voie d’eau susceptible de les approvisionner à moindre prix. Mais, la tonne d’acier pesant toujours 1.000 kilos, situons-nous en droite ligne de la plume d’acier de l’auteur : réveillons les forges dans les villages, produisons-y nos clous, nos rembardes, nos cages à lapin. Non seulement nous sauverons de l’emploi local qualifié mais nous combattrons la désertification des campagnes.
Bravo, continuez sur cette prometteuse lancée, Pétain vous le rendra au centuple.
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