@ l’auteur,
Loin de moi l’idée de polémiquer ici sur un sujet particulièrement sensible. Mais, puisuqe vous m’interpellez je me permets de tempérer vos propos. En effet, le suivi au quotidien de personnes condamnées, dont une grande partie appartient au champ de la criminalité sexuelle me permet d’avoir une vision "in vivo" du fonctionnement de la justice dans ce domaine. Force est de constater une écvolution certaine vers une plus grande sévérité de l’institution à l’endroit de ce type d’infracteurs, les normes pénales s’étant considérablement durcies, en réponse à une société qui a indiscutablement levé le tabou quant à ce type de passages à l’acte, dont l’immense majorité se déroule dans l’environnement familial comme l’enquête le confirme. A ce-jour, les délinquants sexuels représentent environ 22% des détenus, soit la catégorie d’infracteurs les plus nombreux. Idem, les quant de peine n’ont eu de cesse d’augmenter, avec un contrôle à l’extèrieur qui n’a de cesse de s’alonger et de se durcir (suivi-socio judiciaire, surveillance judiciaire et rétention de sûreté). Telle est la situation de notre droit positif. Quant à requalifier des faits de viol en attouchements, il faudrait pouvoir produire une étude quantitative et qualitative sèrieuse à l’appui de cette affirmation, d’autant que las associations de victimes oeuvrent aussi dans le sens d’une meilleure reconnaissance des victimes. Mais, et je l’ai déjà précisé, loin de moi de nier les problèmes liés au fonctionnement de notre institution, ses carences et autres problématiques liées à ses moyens matèriels et humains (2,2% de notre budget). Toutefois, comment laisser entendre que la justice serait laxiste dans ce domaine, alors qu’elle n’a jamais autant condamné, et de plus en plus sévèrement, les infracteurs sexuels. Le problème de la révélation des faits reste entier, le poids qui pése sur les victimes est un fardeau qui empêche le pas supplémentaire en maitère de procèdure, mais encore, et je le répète, c’est souvent l’auteur des faits qui impose le silence par le régime de terreur qu’il fait régner ! La justice ne peut agir que sur plainte, comme vous le savez. Ce n’est donc pas à la victime que j’impute la responsabilité, mais essentiellemnt à l’auteur, souvent manipulateur et qui impose sa toute puissance à la victime culpabilisée et fragilisée ! Je crois donc être clair et désormais sans ambiguïté aucune. Si vous oeuvrez dans le soutien des victimes, quant à moi j’exerce un contrôle sur les auteurs, et tente de faire en sorte qu’ils ne récidivent point, dans la mesure du possible.
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