Sans tomber dans l’antisarkozisme primaire que vous dénoncez, je ne laisserai pas non plus diluer la responsabilité en évoquant Chirac, Mtterrand ou -pourquoi pas- Clovis. Certains aspects de la politique étrangère de Sarkozy sont néfastes et ne sont imputables qu’à lui-même. Pour l’affaire de Carcassonne : sa vindicte bien connue et son goût du spectacle, sa rapidité à désigner des boucs-émissaires avant le début des enquêtes. Pour le budget militaire : ses décisions unilatérales, mal pensées et imposées au pays, comme du reste pour la carte sanitaire, la carte judiciaire, la politique fiscale, la gestion des medias...
Quant au dictateur syrien, s’il n’est pas l’auteur des crimes, il a hérité le pouvoir de son père et donc le passif avec. A lui de reconnaître cette responsabilité au nom de son état. Surtout, des crimes d’état ont continué d’être commis en Syrie y compris quelques jours avant la visite de ce tyran.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération